Suite de notre dossier de la semaine consacré à Créteil. A l'hôpital Henri Mondor, Hugues Charles est comme un poisson dans l'eau. Ce Guadeloupéen, surnommé Charly, va bientôt fêter ses 30 ans d'aide-soignant dans ce groupe hospitalier qui compte un grand nombre d'antillais. Reportage.
Quand on arrive de Paris dans Créteil, impossible de le manquer. Le groupe hospitalier Henri Mondor trône dans la commune, entouré de son vaste parking toujours plein. C'est le 3ème plus gros hôpital de la région parisienne. Henri Mondor emploie environ 3000 personnes. Parmi elles, Hugues Charles, plus connu sous le nom de Charly. Cet aide-soignant guadeloupéen affiche au compteur près de 30 années de service et une bonne humeur contagieuse. "Je n'ai pas de mal à me lever pour venir au travail à 7h du matin car ici, il n'y a pas de routine. Chaque jour est différent".
Charly renseigne les patients qui arrivent au service de l'imagerie médicale. Puis, il rejoint d'autres collègues pour emmener une malade sur un brancard dans sa chambre. En passant, le guadeloupéen n'oublie pas de saluer une infirmière de deux bises, un aide soignant d'une poignée de main, ponctuant ces rencontres par des remarques amusantes. Dans cet hôpital qui ressemble à un labyrinthe, avec Charly, on se croirait dans le bourg de Deshaies, sa commune natale. Il y a le chinois, le chabin et le patron. "Ce sont mes collègues de travail, explique Hugues Charles, on s'est donné des surnoms, histoire de détendre l'atmosphère. Parfois on se fait des petits déjeuners ensemble, comme au pays, avec parfois des maquereaux. Mais là, il faut désodoriser notre local...." Regardez cette vidéo, ci-dessous dans laquelle Hugues Charles et son ami Claude Veronie, dit "le patron", racontent leur vie à l'hôpital Henri Mondor.
A l'hôpital Henri Mondor, la communauté antillaise est très présente. Selon Hugues Charles, "près de 10% du personnel vient des Antilles ou de la Guyane. Pour les patients, c'est un plus. Ils nous disent souvent qu'ils se confient plus facilement à nous. En général, ils apprécient notre gentillesse, le fait qu'on prenne le temps de les écouter. Chez nous, poursuit Hugues Charles, les familles s'occupent des personnes âgées. Ici elles se retrouvent très souvent très seules, à l'hôpital".
Le chinois, le chabin et le patron
Charly renseigne les patients qui arrivent au service de l'imagerie médicale. Puis, il rejoint d'autres collègues pour emmener une malade sur un brancard dans sa chambre. En passant, le guadeloupéen n'oublie pas de saluer une infirmière de deux bises, un aide soignant d'une poignée de main, ponctuant ces rencontres par des remarques amusantes. Dans cet hôpital qui ressemble à un labyrinthe, avec Charly, on se croirait dans le bourg de Deshaies, sa commune natale. Il y a le chinois, le chabin et le patron. "Ce sont mes collègues de travail, explique Hugues Charles, on s'est donné des surnoms, histoire de détendre l'atmosphère. Parfois on se fait des petits déjeuners ensemble, comme au pays, avec parfois des maquereaux. Mais là, il faut désodoriser notre local...." Regardez cette vidéo, ci-dessous dans laquelle Hugues Charles et son ami Claude Veronie, dit "le patron", racontent leur vie à l'hôpital Henri Mondor.
Hugues Charles et Claude Veronie Hôpital Henri Mondor Créteil AP-HP