La France est qualifiée pour le Mondial 2014 au Brésil!

Didier Deschamps porté en triomphe à la fin du match par les Bleus et le staff tricolore
Les Bleus ont réussi un pari quasi impossible, mardi soir au Stade de France. Ils ont dominé l'Ukraine 3-0, se rachetant ainsi du calamiteux match aller des barrages, perdu 2-0. Une nouvelle équipe de France est sans doute née hier soir.
Il aura fallu attendre quinze ans. Quinze ans après 98, le public du Stade de France chantait hier à la sortie du match le mythique "et un, et deux, et trois zé-ro", né après la finale du 12 juillet 98 face au Brésil.
Bien sûr, hier soir, ce n'était pas une finale de coupe du monde, et l'adversaire ukrainien n'est pas du niveau du Brésil, mais, dos au mur, les Bleus se sont prouvé qu'ils avaient une âme. 

Un stade chauffé à blanc

Le stade archi-comble a parfaitement joué son rôle de douzième homme. Les 80 000 spectateurs ont entonné à plusieurs reprises la Marseillaise et n'ont pas ménagé leur soutien à une équipe de France qu'on disait, avant la rencontre, mal-aimée du public.

Une bonne entame de match

Dès le début de la rencontre, les Bleus ont su asphyxier les Ukrainiens. Dès la 22ème minute, Mamadou Sakho a ouvert le score, imité par Karim Benzema à la 34ème. Au début de la deuxième période, un défenseur ukrainien a reçu un carton rouge mérité pour une faute sur Ribéry. Dès lors, l'Ukraine ne contenait plus les assauts des tricolores. Et, comme un symbole du renouveau français, c'est Mamadou Sakho qui a marqué le troisième but à la 72ème minute, synonyme de qualification pour la coupe du monde. (Le troisième but est en fait attribué à l'Ukrainien Gusev contre son camp, mais c'est bien Sakho qui en est le principal artisan).

Le cauchemar Bulgare de 93... 

Les dernières minutes de la rencontre ont été très tendues, chacun gardant en mémoire l'élimination de novembre 93 face à la Bulgarie, à la dernière minute de l'ultime match de qualification. Mais cette fois, tout s'est bien terminé, et à la fin de la rencontre, les joueurs ont explosé de joie, comme le montrent ces images tournées par la Fédération Française de Foot.

Une nouvelle génération prend le pouvoir

Didier Deschamps avait renouvelé profondément le onze de départ par rapport à la déroute ukrainienne, et ses choix se sont révélés payants. Hier, nul doute que Mamadou Sakho mais aussi le Martiniquais Raphaël Varane, très solides en défense centrale, ont marqué des points, en vue du mondial au Brésil. Dans ces conditions, une page s'est sans doute tournée pour Eric Abidal. 


Et Maintenant le Brésil!

Le sélectionneur tricolore a expliqué lors de la conférence de presse après la rencontre

"J'ai connu de grands moments même si je n'ai pas une très longue carrière d’entraîneur derrière moi. Mais là, c'est la France. La présence de la France au Brésil, c'est quelque chose de fabuleux." 










En juin prochain, les Bleus seront donc au mondial 2014 au Brésil, tout comme le Portugal, tombeur de la Suède dans un match à suspense, ou encore l'Algérie qui a dominé le Burkina Faso.