Fait exceptionnel: la ministre de la justice s'est invitée au point-presse du conseil des ministres pour réagir sur les accusations de mensonge dont elle fait l'objet dans l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy.
25 minutes ! C'est la durée de cette conférence de presse impromptue de Christiane Taubira. Accusée de ne pas avoir dit la vérité sur ce qu'elle savait des écoutes judiciaires de Nicolas Sarkozy, la ministre de la justice a choisi de contre-attaquer sans attendre que la polémique n'enfle trop.
Visiblement agacée, la ministre de la justice a commencé son point presse en faisant les questions et les réponses avec ironie :
Concernant sa déclaration sur TF1, dans laquelle elle affirmait ne pas avoir été informée fin février des écoutes judiciaires de Nicolas Sarkozy, déclaration contredite le lendemain par Jean-Marc Ayrault, elle évoque "un malentendu". Selon elle, les seules informations qu'elle a reçues fin février concernent uniquement l'information d'une ouverture judiciaire, mais elle n'a jamais eu le contenu des écoutes. Elle a d'ailleurs montré à plusieurs reprises les deux seules notes de synthèse qu'elle a eues en sa possession sur cette affaire. "Je veux bien éventuellement entendre un malentendu mais je répète et je dis très clairement qu'il n y a pas de mensonge", a expliqué Christiane Taubira qui concède qu'elle aurait pu être "plus précise" dans ses propos.
"L'affaire du siècle"
Visiblement agacée, la ministre de la justice a commencé son point presse en faisant les questions et les réponses avec ironie :"Manifestement il n'y a qu'une affaire, l'affaire du siècle, la Garde des Sceaux aurait menti. Donc je suppose que ça va être la première question. Donc je me la pose moi-même et je vous apporte très volontiers la réponse: NON, je n'ai pas menti (...)
Des parangons de justice demandent ma démission, alors je leur réponds tout de suite: NON, je ne démissionne pas".
"Un malentendu"
Concernant sa déclaration sur TF1, dans laquelle elle affirmait ne pas avoir été informée fin février des écoutes judiciaires de Nicolas Sarkozy, déclaration contredite le lendemain par Jean-Marc Ayrault, elle évoque "un malentendu". Selon elle, les seules informations qu'elle a reçues fin février concernent uniquement l'information d'une ouverture judiciaire, mais elle n'a jamais eu le contenu des écoutes. Elle a d'ailleurs montré à plusieurs reprises les deux seules notes de synthèse qu'elle a eues en sa possession sur cette affaire. "Je veux bien éventuellement entendre un malentendu mais je répète et je dis très clairement qu'il n y a pas de mensonge", a expliqué Christiane Taubira qui concède qu'elle aurait pu être "plus précise" dans ses propos. Regardez l'intégralité de l'intervention de Christiane Taubira : (source: elysee.fr)