Quatrième jour du procès en appel de Ruddy Alexis aux assises de Paris, marqué par l’arrivée de nombreux avocats. Le Guadeloupéen est accusé du meurtre du syndicaliste Jacques Bino. Les faits remontent à février 2009, lors d’émeutes urbaines en marge du mouvement social en Guadeloupe.
Une ribambelle d’avocats siègent désormais sur le banc de la défense. Lundi à l’ouverture du quatrième jour du procès en appel de Ruddy Alexis, de nouveaux personnages ont fait leur apparition. Me Daninthe, avocat historique du meurtrier présumé de Jacques Bino, vient tout juste d’arriver à Paris. Son confrère martiniquais, l’ex-député Philippe Edmond-Mariette, a atterri ce week-end.
Tous deux viennent assister Me Démocrite et Me Mirabeau à la défense. "Maintenant, on est en mesure d’inverser le rapport de force", analyse Ernest Daninthe. Leur client est accusé du meurtre du syndicaliste Jacques Bino. Les faits remontent à la nuit du 17 au 18 février 2009 à Pointe-à-Pitre, en marge du mouvement social en Guadeloupe. Ruddy Alexis avait été acquitté en première instance.
Les quatre avocats de Ruddy Alexis font bloc auprès de leur client pendant l’audition d’un témoin clé. Il s’agit de Bernard Nébord, qui se trouvait dans la Cité Henri-IV à Pointe-à-Pitre le soir du meurtre. Il a assisté à la fusillade depuis sa fenêtre. "Il y avait beaucoup de gens cette nuit-là, tous cagoulés. Il était impossible d’identifier le tireur !", martèle-t-il en visioconférence depuis la Guadeloupe. L'avocat général, Philippe Courroye, hausse les sourcils avant de se replonger dans ses dossiers. Les avocats de la partie civile continuent à pianoter sur leur clavier d'ordinateur.
Courte suspension d'audience, le #Martiniquais Philippe Edmond-Mariette est arrivé hier matin à Paris #procès #Bino pic.twitter.com/MAP5tk70Jg
— La1ere.fr (@la1ere) 7 Avril 2014
Tous deux viennent assister Me Démocrite et Me Mirabeau à la défense. "Maintenant, on est en mesure d’inverser le rapport de force", analyse Ernest Daninthe. Leur client est accusé du meurtre du syndicaliste Jacques Bino. Les faits remontent à la nuit du 17 au 18 février 2009 à Pointe-à-Pitre, en marge du mouvement social en Guadeloupe. Ruddy Alexis avait été acquitté en première instance.
De vifs échanges
Malgré la fatigue du décalage horaire, cette nouvelle fournée d’avocats monte rapidement le ton. Ils s’indignent que les vidéos de la garde à vue de Ruddy Alexis en 2009 soient incomplètes et endommagées. L’une n’est visible qu’en accéléré, le son de l’autre ne cesse de sauter. Un problème technique auquel il faut ajouter l’absence d’un scellé capital : des gants retrouvés en 2009 dans le jardin de Ruddy Alexis, sur lesquels la police aurait identifié des résidus de tirs. Comme en première instance, ils demeurent introuvables.#Bino Le scellé contenant les gants retrouvés par la police chez Ruddy Alexis a disparu. Le juge renonce donc à les faire essayer à l'accusé
— Angelique Le Bouter (@AngelLeBouter) 7 Avril 2014
Les quatre avocats de Ruddy Alexis font bloc auprès de leur client pendant l’audition d’un témoin clé. Il s’agit de Bernard Nébord, qui se trouvait dans la Cité Henri-IV à Pointe-à-Pitre le soir du meurtre. Il a assisté à la fusillade depuis sa fenêtre. "Il y avait beaucoup de gens cette nuit-là, tous cagoulés. Il était impossible d’identifier le tireur !", martèle-t-il en visioconférence depuis la Guadeloupe. L'avocat général, Philippe Courroye, hausse les sourcils avant de se replonger dans ses dossiers. Les avocats de la partie civile continuent à pianoter sur leur clavier d'ordinateur.