Alain Finkielkraut vient d'être élu dans un fauteuil à l'Académie Française. En 2005, l'écrivain avait tenu des propos polémiques sur les Antillais.
L'annonce de sa candidature avait fait grincer des dents. la cause: Alain Finkielkraut, philosophe et écrivain est, entre autres, l'auteur de l'"Identité malheureuse", un essai polémique dans lequel il célèbre l'identité nationale et fustige une société sans repères, victime du culte de la diversité et du politiquement correct.
Depuis de nombreuses années, l'écrivain a fait de la société multiculturelle son ennemi juré. En 2005, alors que des émeutes éclatent dans de nombreux quartiers de l'Hexagone, Alain Finkielkraut insiste sur le caractère ethnico-religieux de ces soulèvements. C'est lui aussi, qui à l'instar d'un Georges Frêche ou Eric Zemmour avait déploré une équipe de France black- black-black, lors d'une interview accordée au journal israëlien Haaretz.
Il est revenu à la charge, quelques jours plus tard, sur la même radio, en déplorant que "la créolité puisse servir à entretenir, outre la haine de la France coloniale, la haine d'Israël, Etat juif, c'est-à-dire Etat non créole, non métissé". Ce qui lui permettra d'oser un jeu de mot douteux sur les Antilles qui " filent un mauvais coton idéologique".
"L'équipe de France black black black
Depuis de nombreuses années, l'écrivain a fait de la société multiculturelle son ennemi juré. En 2005, alors que des émeutes éclatent dans de nombreux quartiers de l'Hexagone, Alain Finkielkraut insiste sur le caractère ethnico-religieux de ces soulèvements. C'est lui aussi, qui à l'instar d'un Georges Frêche ou Eric Zemmour avait déploré une équipe de France black- black-black, lors d'une interview accordée au journal israëlien Haaretz."Une victime antillaise de l'esclavage qui vit de l'assistance de la métropole"
La même année, sur RCJ, la radio de la communautaire juive, Alain Finkielkraut avait commenté l'agression de Dieudonné lors d'une tournée en Martinique. "Je dis que ces jeunes excités (...) font la comm' de Dieudonné." Avant d'ajouter: "Peut-être n'aurait-il pas eu besoin de cela pour jouer deux soirs de suite à guichets fermés devant une foule surexcitée, victime antillaise de l'esclavage, qui vit, aujourd'hui, de l'assistance de la métropole. Mais passons."Il est revenu à la charge, quelques jours plus tard, sur la même radio, en déplorant que "la créolité puisse servir à entretenir, outre la haine de la France coloniale, la haine d'Israël, Etat juif, c'est-à-dire Etat non créole, non métissé". Ce qui lui permettra d'oser un jeu de mot douteux sur les Antilles qui " filent un mauvais coton idéologique".