Après trois heures de délibération, les jurés de la cour d’Assises de Bobigny ont condamné ce jeudi le principal accusé du meurtre de Claudy Elisor à 18 années de réclusion criminelle.
Pour chacun des deux accusés, les jurés devaient répondre à trois questions. L’accusé est-il coupable d’avoir exercé des violences sur Claudy Elisor dans la nuit du 31 décembre 2011 ? Lesdites violences ont-elle entraîné la mort ? Et enfin, avait-il l’intention de donner la mort ?
Concernant Amadou Fall, 24 ans, les jurés ont répondu "oui" aux trois questions, le condamnant à 18 années de réclusion criminelle. Claudy Elisor, DJ amateur et père de famille avait été roué de coups le 1er janvier 2011 au Blanc-Mesnil. Il est décédé quatre jours plus tard.
Quelques heures plus tôt, ses avocats Me Peggy-Anne Julien et Me Gilles-Jean Portejoie avaient plaidé la faiblesse d’une enquête, qui, selon eux, laissait une trop grande part aux doutes. Une stratégie qui n’a pas convaincu les jurés. Me Julien n’a par ailleurs pas exclu de faire appel.
Afin de permettre aux proches des deux parties, venus en nombre, d'assister à l'audience, la partie supérieure de la salle d'audience a été exceptionnellement ouverte. Une quinzaine de policiers, venus en renfort, encadraient les rangées de bancs. Ce sont eux, qui, lorsque les proches d'Amadou Fall ont laissé éclater leur colère, ont rapidement fait évacuer la salle.
Des plaidoiries peu convaincantes
Concernant Amadou Fall, 24 ans, les jurés ont répondu "oui" aux trois questions, le condamnant à 18 années de réclusion criminelle. Claudy Elisor, DJ amateur et père de famille avait été roué de coups le 1er janvier 2011 au Blanc-Mesnil. Il est décédé quatre jours plus tard.Quelques heures plus tôt, ses avocats Me Peggy-Anne Julien et Me Gilles-Jean Portejoie avaient plaidé la faiblesse d’une enquête, qui, selon eux, laissait une trop grande part aux doutes. Une stratégie qui n’a pas convaincu les jurés. Me Julien n’a par ailleurs pas exclu de faire appel.
Afin de permettre aux proches des deux parties, venus en nombre, d'assister à l'audience, la partie supérieure de la salle d'audience a été exceptionnellement ouverte. Une quinzaine de policiers, venus en renfort, encadraient les rangées de bancs. Ce sont eux, qui, lorsque les proches d'Amadou Fall ont laissé éclater leur colère, ont rapidement fait évacuer la salle.