Suite du Carnet de Coupe de Nicolas Ransom, journaliste français qui réside au Brésil depuis plusieurs années. Il nous fait vivre "sa" Coupe du monde et celle des Brésiliens. Aujourd'hui, le Mondial vu par les enfants... Petits ou grands.
Nicolas Ransom / la1ere •
Les matches commencent à s’enchaîner. Ce vendredi, il y en avait trois. Des lieux : Natal, Salvador et Cuiaba. Des équipes : Mexique, Cameroun, Espagne, Pays-Bas, Chili, et Australie. La Coupe du monde me fait voyager. Du moins, l’espace d’un instant. Je replonge donc dans mon enfance.
Dans mon quotidien, lors de reportages, ces échanges c’est mon carburant. Alors que depuis hier soir, j’entends les adultes qui débattent dans la rue pour savoir s'il y a faute sur Fred. Si la Coupe n’est pas truquée. Et si la victoire du Brésil est annoncée. Je me retourne vers eux. Ces enfants.
Pour eux, c’est fait, le Brésil a gagné. Un OK du pouce. Une partie improvisée. Un maquillage jaune et vert. Oui. Ils sont heureux de cette victoire.
Je me rends compte, encore une fois, que quelles que soient les époques, la Coupe laisse des souvenirs impérissables chez les enfants. J’en ai. Qui n’en a pas ? C’est un autre monde. Celui de la Coupe quand on est enfant.