C'est le grand jour, France-Nigéria, en huitièmes de finale à Brasilia. Notre "Brésil-trotteur", Nicolas Ransom est sur place, à Brasilia où il a rencontré des supporters qui sont venus de Guadeloupe. Une "team Gwada" qui a fait un sacré périple pour atteindre Brasilia !
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Me voilà à Brasilia depuis hier ! Comme à chaque match des Bleus, je suis arrivé la veille. Et comme à chaque fois, j'ai croisé des supporters de l'Equipe de France venus des Outre-mer. À Porto Alegre, des Réunionnais... À Salvador, des Guyanais... Et ici, à Brasilia, des Guadeloupéens. À chaque fois, de vrais passionnés de foot qui n'ont pas hésité à casser leur tirelire et faire des milliers de kilomètres pour venir encourager les Bleus.
Une aventure qui ne faisait que débuter pour les cinq compères qui, pendant trois semaines, ont parcouru le Brésil de Natal à Rio en passant par Salvador, dans des conditions parfois précaires. La nuit dernière, par exemple, ils l'ont passée dans l'aéroport de Brasilia. "Pour payer moins cher, on a pris un vol qui partait de Rio après minuit donc on est arrivés ici à 3 heures du matin.
Dans l'aérogare, on était gelés, car ici, la nuit, la température chute beaucoup. Ce soir, pareil, on ne sait pas tous où on va dormir !", m'explique Alain.
Des conditions difficiles pour vivre leur passion à moindre prix. "Pour trois semaines, on a un budget de 2500€ par personne tout compris (transport, hébergement, nourriture et places pour les matches) donc il faut faire des sacrifices."
En attendant, l'aventure continue à Brasilia pour Alain, Jacques, Bruno, Fritz et Roger. Aujourd'hui, ils seront dans le stade "Mané Garrincha" pour porter les Bleus. Leur dernier match avant de rentrer en Guadeloupe. "Pour le retour, on a un peu peur de repasser par la route entre Macapa et Oïapoque. On va certainement prendre l'avion pour éviter une nouvelle galère !"
Courageuse mais pas téméraire, cette "Team Gwada 971" !
"Bloqués au milieu de nulle part"
Alain, Jacques, Bruno, Fritz et Roger se souviendront de "leur" Coupe du monde. Un vrai périple ! Je les ai rencontrés hier matin à l'aéroport de Brasilia. Immanquables avec leur drapeau "Gwada 971" ! Tout de suite, Jacques m'a parlé de leur "grosse galère" : "Pour réduire les coûts, on a voulu partir de Guyane par la route pour rejoindre Macapa (ville du nord du Brésil à 800 km de Cayenne). À la frontière, à Oïapoque, on a pris un bus. Et c'est là que les ennuis ont commencé. Comme on est en saison des pluies, on n'a pas arrêté de s'embourber sur la piste gorgée d'eau. On s'est retrouvés bloqués au milieu de nulle part en pleine nuit"."Le match avait déjà commencé"
Finalement, les cinq amis mettront plus de vingt heures pour arriver au lieu des dix prévues. "On devait prendre un avion de Macapa vers Natal pour aller voir le match Ghana-USA mais forcément, on l'a loupé. Donc on a décidé de prendre le vol suivant vers Récife puis de rejoindre Natal en taxi. Ça nous a coûté 200€ pour 250 km. Et quand on est arrivés au stade, le match avait commencé... On a vu que la 2ème mi-temps !"
Nuit à l'aéroport
Une aventure qui ne faisait que débuter pour les cinq compères qui, pendant trois semaines, ont parcouru le Brésil de Natal à Rio en passant par Salvador, dans des conditions parfois précaires. La nuit dernière, par exemple, ils l'ont passée dans l'aéroport de Brasilia. "Pour payer moins cher, on a pris un vol qui partait de Rio après minuit donc on est arrivés ici à 3 heures du matin. Dans l'aérogare, on était gelés, car ici, la nuit, la température chute beaucoup. Ce soir, pareil, on ne sait pas tous où on va dormir !", m'explique Alain.
Des conditions difficiles pour vivre leur passion à moindre prix. "Pour trois semaines, on a un budget de 2500€ par personne tout compris (transport, hébergement, nourriture et places pour les matches) donc il faut faire des sacrifices."
Les prix qui flambent
D'autant plus que pour cette Coupe du monde, les prix ont flambé au Brésil. "Mais on ne regrette pas, c'est vraiment un beau Mondial avec une grosse ambiance et des beaux matches. Je compte revenir à Rio dans 2 ans pour les J.O. Un an sur deux, c'est bien... Ça fait une année pour le sport, et une année pour Madame !"En attendant, l'aventure continue à Brasilia pour Alain, Jacques, Bruno, Fritz et Roger. Aujourd'hui, ils seront dans le stade "Mané Garrincha" pour porter les Bleus. Leur dernier match avant de rentrer en Guadeloupe. "Pour le retour, on a un peu peur de repasser par la route entre Macapa et Oïapoque. On va certainement prendre l'avion pour éviter une nouvelle galère !"
Courageuse mais pas téméraire, cette "Team Gwada 971" !