Recenser les clichés des milliers de monuments aux morts érigés après la Première Guerre mondiale, c'est l’objectif de l’Université de Lille 3 pour le centenaire de 1914-1918. Le projet est parrainé par le photographe Raymond Depardon. Découvrez notre sélection de monuments ultramarins.
C’est un projet collaboratif de très grande ampleur. Depuis plusieurs mois, tous les Français sont conviés à photographier le (ou les) monument(s) aux morts de leur commune. Les clichés sont ensuite stockés dans une gigantesque base de données sur internet, gérée par l’Université de Lille 3. A l’occasion des commémorations de la Première Guerre mondiale, l’opération est soutenue par la Mission du centenaire.
Près de 7 000 photos ont déjà été répertoriées. Certaines d’entre elles sont exposées pendant l’été aux rencontres de la photographie d’Arles (à voir à l’église des Frères-Prêcheurs jusqu’au 21 septembre 2014). Un livre a été édité, et la couverture n’est autre qu’une statue de poilu… martiniquais ! Plusieurs milliers de soldats originaires des actuels départements et collectivités d'Outre-mer ont péri lors de la guerre de 1914-1918. A l'issue du conflit, les Outre-mer ont donc (eux aussi) vu fleurir les monuments aux morts. Une trentaine d’entre eux figurent dans la base de données de l'Université de Lille 3. La1ere.fr vous propose de les découvrir en images.
Quatre photos de monuments guadeloupéens ont été recueillies. Les plus imposants sont ceux de Basse-Terre et de Baie-Mahault. Un peu plus de 22 000 Antillais et Guyanais ont été mobilisés pendant la Première Guerre mondiale. On recense près de 2 200 morts et disparus (La mise en valeur des colonies françaises, Albert Sarraut, 1923).
Au total, les photos de 13 monuments aux morts martiniquais figurent dans la base de données. Leur caractéristique principale ? Nombre d'entre eux arborent des poilus noirs. Découvrez-notre sélection ci-dessous.
Le monument aux morts de Cayenne est le plus décoré des monuments guyanais recensés par l'Université de Lille 3. Cinq autres communes de Guyane sont représentées, à voir ci-dessous.
S'agissant des monuments aux morts de La Réunion, seules quatre communes ont fait l'objet de photographies. En ce qui concerne le nombre de Réunionnais qui ont combattu pendant la guerre de 1914-1918, les estimations varient. Selon l'historien Sudel Fuma, décédé brutalement il y a quelques jours, plus de 14.000 Réunionnais auraient participé à la Grande Guerre et près de 3.000 auraient perdu la vie.
Plus de 1 000 soldats kanaks ont participé à la Grande Guerre. Près de 400 d'entre eux ont perdu la vie, comme la1ere.fr le relatait il y a quelques semaines. Deux monuments aux morts néo-calédoniens figurent dans la base de données des chercheurs lillois.
A/ Se mettre dos au soleil, ou, en intérieur, dos à la lumière dominante. Sinon, attendre, ou revenir !
B/ Prendre une première photo du monument sur son socle ou support.
C/ S’approcher. Prendre une deuxième photo sans le socle, gros plan du monument lui-même. Si possible en "contre-plongée" (du bas vers le haut avec le ciel ou plafond en toile de fond).
D/ Prendre Une troisième photo plus libre et plus distante afin de situer le contexte dans lequel est installé le monument.
Près de 7 000 photos ont déjà été répertoriées. Certaines d’entre elles sont exposées pendant l’été aux rencontres de la photographie d’Arles (à voir à l’église des Frères-Prêcheurs jusqu’au 21 septembre 2014). Un livre a été édité, et la couverture n’est autre qu’une statue de poilu… martiniquais ! Plusieurs milliers de soldats originaires des actuels départements et collectivités d'Outre-mer ont péri lors de la guerre de 1914-1918. A l'issue du conflit, les Outre-mer ont donc (eux aussi) vu fleurir les monuments aux morts. Une trentaine d’entre eux figurent dans la base de données de l'Université de Lille 3. La1ere.fr vous propose de les découvrir en images.
Des dizaines de monuments aux morts en Outre-mer
Quatre photos de monuments guadeloupéens ont été recueillies. Les plus imposants sont ceux de Basse-Terre et de Baie-Mahault. Un peu plus de 22 000 Antillais et Guyanais ont été mobilisés pendant la Première Guerre mondiale. On recense près de 2 200 morts et disparus (La mise en valeur des colonies françaises, Albert Sarraut, 1923).
Au total, les photos de 13 monuments aux morts martiniquais figurent dans la base de données. Leur caractéristique principale ? Nombre d'entre eux arborent des poilus noirs. Découvrez-notre sélection ci-dessous.
Le monument aux morts de Cayenne est le plus décoré des monuments guyanais recensés par l'Université de Lille 3. Cinq autres communes de Guyane sont représentées, à voir ci-dessous.
S'agissant des monuments aux morts de La Réunion, seules quatre communes ont fait l'objet de photographies. En ce qui concerne le nombre de Réunionnais qui ont combattu pendant la guerre de 1914-1918, les estimations varient. Selon l'historien Sudel Fuma, décédé brutalement il y a quelques jours, plus de 14.000 Réunionnais auraient participé à la Grande Guerre et près de 3.000 auraient perdu la vie.
Plus de 1 000 soldats kanaks ont participé à la Grande Guerre. Près de 400 d'entre eux ont perdu la vie, comme la1ere.fr le relatait il y a quelques semaines. Deux monuments aux morts néo-calédoniens figurent dans la base de données des chercheurs lillois.
Appel à contribution
La base de données de l'université de Lille 3 est encore incomplète. Si vous souhaitez y contribuer, libre à vous d'envoyer vos clichés en cliquant ici. Pas besoin d'être un professionnel, il suffit de suivre les précieux conseils du professeur Raymond Depardon. Le célèbre photographe a élaboré un protocole de prise de vue pour photographier le (ou les) monument(s) aux morts de votre commune :A/ Se mettre dos au soleil, ou, en intérieur, dos à la lumière dominante. Sinon, attendre, ou revenir !
B/ Prendre une première photo du monument sur son socle ou support.
C/ S’approcher. Prendre une deuxième photo sans le socle, gros plan du monument lui-même. Si possible en "contre-plongée" (du bas vers le haut avec le ciel ou plafond en toile de fond).
D/ Prendre Une troisième photo plus libre et plus distante afin de situer le contexte dans lequel est installé le monument.