Cinq enfants âgés d'une dizaine d'année et un homme de 29 ans sont morts mardi 22 juillet dans une collision entre un minibus et un poids-lourd sur une route départementale près de Troyes, dans l'Aube. Deux jeunes garçons martiniquais de 13 ans, Kilian et Jordan, font partie des victimes.
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Kilian et Jordan, deux jeunes garçons martiniquais âgés de 13 ans font partie des six victimes décédées lors de la violente collision entre un minibus et un poids-lourd, survenue mardi 22 juillet près de Troyes, dans l'Aube.
"Le minibus a quitté sa voie de circulation pour aller percuter un poids lourd qui venait en sens inverse", a expliqué le procureur de Troyes Alex Perrin. Le groupe rentrait d'une excursion organisée par le service jeunesse et sport de Nangis (Seine-et-Marne) au Lac d'Orient, à une heure et demie de route de la commune.
"Le minibus a quitté sa voie de circulation pour aller percuter un poids lourd qui venait en sens inverse", a expliqué le procureur de Troyes Alex Perrin. Le groupe rentrait d'une excursion organisée par le service jeunesse et sport de Nangis (Seine-et-Marne) au Lac d'Orient, à une heure et demie de route de la commune.
Double catastrophe pour une même famille
Les deux adolescents martiniquais qui ont perdu la vie dans l'accident étaient cousins. "La famille est sous le choc ; ils ont perdu deux enfants", rapporte Virginie Cook, une journaliste de France Ô en reportage à Nangis cet après-midi, qui a pu s'entretenir avec l'oncle des deux victimes. "L'oncle des jeunes garçons a rencontré le maire cet après-midi. Il n'est pas en colère mais il veut avoir des réponses à ses questions, savoir ce que va donner l'enquête et comment se fait-il que ce soit un animateur qui était aussi conducteur", poursuit la reporter.
A Nangis, petite ville de 8.000 habitants, tout le monde est choqué. "Quand nous l'avons rencontré, le maire avait les larmes aux yeux", raconte Viriginie Cook. Une cellule psychologique a été mise en place à la mairie. Demain soir, une marche blanche devrait avoir lieu à 19h. Une salle de recueillement va également être installée, avec les portraits des victimes.
A Nangis, petite ville de 8.000 habitants, tout le monde est choqué. "Quand nous l'avons rencontré, le maire avait les larmes aux yeux", raconte Viriginie Cook. Une cellule psychologique a été mise en place à la mairie. Demain soir, une marche blanche devrait avoir lieu à 19h. Une salle de recueillement va également être installée, avec les portraits des victimes.