Le nouveau haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Vincent Bouvier, arrivé ce week-end dans l'archipel, a officiellement pris ses fonctions lundi, parlant d'une tâche "difficile".
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Après la traditionnelle cérémonie de dépôt de gerbes au monument aux morts, à laquelle n'ont assisté ni les deux députés UDI Philippe Gomès et Sonia Lagarde ni les deux sénateurs UMP Pierre Frogier et Hilarion Vendégou, M. Bouvier a rencontré la présidente Cynthia Ligeard et les membres du gouvernement ainsi que les sénateurs coutumiers kanaks.
D'ici 2018, les Calédoniens doivent se prononcer sur l'avenir institutionnel du pays par un référendum d'autodétermination. Ce scrutin marquera le terme de l'accord de Nouméa conclu en 1998, qui a instauré une décolonisation par étapes de l'archipel.
L'agenda du haut-commissaire pour les prochaines semaines est particulièrement chargé. Il participera mercredi et jeudi à la conférence économique, sociale et fiscale qui doit définir les priorités et arrêter un calendrier de réformes pour la mandature 2014-2018.
Précédemment préfet du Haut-Rhin, Vincent Bouvier, 62 ans le mois prochain, connaît bien les Outre-mer et la Nouvelle-Calédonie où l'un de ses fils est né, alors qu'il était, de 1991 à 1993, directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie qui était à l'époque Alain Christnacht. Ce dernier a été chargé mi-juillet par Manuel Valls d'une mission sur l'avenir politique de l'île avec Jean-François Merle.
M. Bouvier a aussi été directeur délégué général à l'Outre-mer de 2009 à 2013, préfet de Mayotte en 2007 et 2008 et secrétaire général de la préfecture de la Réunion de 2000 à 2004.
Il succède à Jean-Jacques Brot, qui avait remis sa démission en juillet lors de la visite sur le Caillou de la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, avec laquelle il entretenait des relations tendues. Il était par ailleurs ouvertement en désaccord avec la stratégie de l'État vis-à-vis de cette collectivité alors que s'ouvre une période cruciale pour la décolonisation en cours.
Agenda chargé
"Le représentant de l'État a une responsabilité particulière. Il doit être un partenaire actif sur le terrain et garantir la sérénité des débats", a déclaré M. Bouvier, lors d'une conférence presse à l'issue de cette journée. "L'État est très attaché à ce que les solutions d'avenir soient partagées par tous les Calédoniens sans aucune exclusive. Il n'a pas à se substituer au choix des Calédoniens", a-t-il ajouté.D'ici 2018, les Calédoniens doivent se prononcer sur l'avenir institutionnel du pays par un référendum d'autodétermination. Ce scrutin marquera le terme de l'accord de Nouméa conclu en 1998, qui a instauré une décolonisation par étapes de l'archipel.
L'agenda du haut-commissaire pour les prochaines semaines est particulièrement chargé. Il participera mercredi et jeudi à la conférence économique, sociale et fiscale qui doit définir les priorités et arrêter un calendrier de réformes pour la mandature 2014-2018.
François Hollande attendu en novembre
Il devra ensuite préparer la réunion du comité des signataires de l'accord de Nouméa, prévue fin septembre-début octobre à Paris puis la visite du président de la République, François Hollande, attendue en novembre.Précédemment préfet du Haut-Rhin, Vincent Bouvier, 62 ans le mois prochain, connaît bien les Outre-mer et la Nouvelle-Calédonie où l'un de ses fils est né, alors qu'il était, de 1991 à 1993, directeur de cabinet du haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie qui était à l'époque Alain Christnacht. Ce dernier a été chargé mi-juillet par Manuel Valls d'une mission sur l'avenir politique de l'île avec Jean-François Merle.
M. Bouvier a aussi été directeur délégué général à l'Outre-mer de 2009 à 2013, préfet de Mayotte en 2007 et 2008 et secrétaire général de la préfecture de la Réunion de 2000 à 2004.
Il succède à Jean-Jacques Brot, qui avait remis sa démission en juillet lors de la visite sur le Caillou de la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, avec laquelle il entretenait des relations tendues. Il était par ailleurs ouvertement en désaccord avec la stratégie de l'État vis-à-vis de cette collectivité alors que s'ouvre une période cruciale pour la décolonisation en cours.