L'envoi des deux satellites Galileo vendredi depuis la Guyane ne s'est pas passé correctement. Actuellement, ils se trouvent 6.000 km en dessous de l'orbite prévue et n'ont pas la bonne inclinaison. Le point sur la situation avec Franco Bonacina, porte-parole de l'agence spatiale européenne.
Vendredi, un incident est survenu lors du lancement depuis la Guyane des deux satellites de navigation Galileo par une fusée Soyouz. A l'heure actuelle, les experts tentent toujours de comprendre pourquoi les deux engins se sont retrouvés à 6.000 km en-dessous de l'orbite prévue. Ils devaient s'ajouter aux quatre premiers satellites du système de navigation européen, dispositif GPS qui devrait être pleinement opérationnel en 2018.
La 1ère : Que vont devenir les deux satellites ?
Franco Bonacina, porte-parole de l'agence spatiale européenne : On ne sait pas encore, nous sommes en train de faire des analyses et une commission d'enquête a été nommée. En principe, on peut rattraper la situation. Chaque satellite a un moteur et un réservoir qui lui permettent d'avoir une durée de vie de 12 ans environ. On peut utiliser ce carburant pour faire remonter les satellites mais cela va baisser leur durée de vie. Il faut donc voir si le jeu en vaut la chandelle. Si ce n'est pas le cas, nous pourrons toujours utiliser ces deux satellites pour d'autres usages.
La 1ère : Cet imprévu retarde-t-il la mise en service du système de navigation européen, dont les services initiaux doivent débuter à la fin de l'année ?
Franco Bonacina : Non, nous ne sommes pas inquiets. Galileo est un train en marche qui ne s'arrêtera pas. C'est un coup dur, mais nos équipes sont préparées à ce genre de chose et nous allons surmonter la situation. Il faut attendre les résultats de l'enquête d'Arianespace pour avoir des réponses à nos questions. Nous en saurons plus d'ici plusieurs semaines, au courant du mois de septembre.
La 1ère : Pouvez-vous chiffrer les pertes financières liées à l'imprévu qui est survenu ?
Franco Bonacina : Chaque satellite vaut 40 millions d'euros, et nous avions investi 70 millions d'euros pour le lancement. Il faut savoir que ce sont des engins qui sont peu chers comparé à des satellites scientifiques car il s'agit d'une série. Il est encore trop tôt pour dire si nous allons devoir réinvestir les mêmes montants.
La 1ère : Que vont devenir les deux satellites ?
Franco Bonacina, porte-parole de l'agence spatiale européenne : On ne sait pas encore, nous sommes en train de faire des analyses et une commission d'enquête a été nommée. En principe, on peut rattraper la situation. Chaque satellite a un moteur et un réservoir qui lui permettent d'avoir une durée de vie de 12 ans environ. On peut utiliser ce carburant pour faire remonter les satellites mais cela va baisser leur durée de vie. Il faut donc voir si le jeu en vaut la chandelle. Si ce n'est pas le cas, nous pourrons toujours utiliser ces deux satellites pour d'autres usages.
La 1ère : Cet imprévu retarde-t-il la mise en service du système de navigation européen, dont les services initiaux doivent débuter à la fin de l'année ?
Franco Bonacina : Non, nous ne sommes pas inquiets. Galileo est un train en marche qui ne s'arrêtera pas. C'est un coup dur, mais nos équipes sont préparées à ce genre de chose et nous allons surmonter la situation. Il faut attendre les résultats de l'enquête d'Arianespace pour avoir des réponses à nos questions. Nous en saurons plus d'ici plusieurs semaines, au courant du mois de septembre.
La 1ère : Pouvez-vous chiffrer les pertes financières liées à l'imprévu qui est survenu ?
Franco Bonacina : Chaque satellite vaut 40 millions d'euros, et nous avions investi 70 millions d'euros pour le lancement. Il faut savoir que ce sont des engins qui sont peu chers comparé à des satellites scientifiques car il s'agit d'une série. Il est encore trop tôt pour dire si nous allons devoir réinvestir les mêmes montants.