En mai dernier, une habitante de Tahiti était revenue de Guadeloupe avec le chikungunya. Mais cette fois, selon Anna-Bella Failloux, chercheuse à l'Institut Pasteur et Polynésienne, les 15 cas détectés à Teva i Uta ont été très probablement importés des îles voisines du Pacifique.
Pour Anna-Bella Failloux, chercheuse à l’Institut Pasteur, jointe par La1ère : « les 15 cas de chikungunya détectés en Polynésie sont probablement liés à des cas récemment importés des îles voisines où ce virus est actuellement en circulation : la Nouvelle-Calédonie, les îles Yap, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou les îles Cook. Les analyses génétiques vont nous confirmer l'origine des souches virales”, ajoute cette spécialiste des moustiques vecteurs de virus. En mai dernier, un premier cas de chikungunya avait été identifié à Tahiti. Il s’agissait d’une patiente revenue d’un voyage en Guadeloupe.
Anna-Bella Failloux, entomologiste à l'Institut Pasteur
le moustique aedes aegypti
Campagne de démoustication en Polynésie