Les 18 concurrents de la quatrième édition de Rames Guyane sont partis samedi matin de Dakar au Sénégal. Direction les îles du Salut en Guyane pour une transatlantique en solitaire, sans escale ni assistance. Reportage à Dakar sur la ligne de départ.
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Concentration, appréhension, émotion, effusions… il y avait un peu de tout cela au départ de Rames Guyane 2014 à Dakar. Samedi matin, sur la plage du Monaco dans la baie de Hann, les skippers, leur famille, leurs amis et les membres de l’organisation de la course sont tous rassemblés face à la mer. Le temps est clair, et malgré la brise la température tourne autour de 30 degrés. Des résidents dakarois sont aussi venus assister à l’événement.
Dernières accolades avant d’embarquer sur les bateaux. Les skippers s’embrassent et se souhaitent bonne chance. Le Guyanais Patrice Maciel récite une petite prière, sollicitant la protection des concurrents. Les bateaux accompagnateurs, le Guyavoile et le Léon II, sont fin prêts aussi. On s’interpelle. Derniers coups de fil à la famille. Le contact, primordial, sera maintenu tout au long de la course grâce aux systèmes de communication satellite. Tout le monde file à bord, le règlement exige un départ à 10 heures précises (12h dans l'hexagone).
Sujet de préoccupation du jour J : la météo. Ce samedi, les vents sont changeants et tournoyants. Pour les routeurs des skippers, sortes de coéquipiers à distance des rameurs qui ont les yeux braqués à chaque minute sur les conditions météorologiques, cela va déterminer des choix stratégiques qu’ils vont soumettre aux concurrents. Ainsi, par peur de dériver hors de la route prévue, certains rameurs comme Jean-Pierre Lasalarié ont décidé d’opérer un mouillage dans une anse proche du lieu du départ, l’anse Bernard, en attendant que les vents s’améliorent. D’autres, comme Richard Perret, Didier Torre, Antonio de la Rosa, Patrice Charlet et Harry Culas, qui mènent actuellement la course, poursuivent leur périple. A suivre dans les prochains jours, où l'on verra quels choix se sont révélés payants…
Gérard Marie (Vendée, 1ère participation). A 67 ans, c’est le doyen de la course. Il témoigne de son état d’esprit quelques minutes avant le départ :
« C’est la bousculade dans la tête. Ce n’est pas facile de dire ce que je ressens. En plus je viens juste de téléphoner chez moi. Mais ça va se décanter, on sera plus calme après ! »
Olivier Ducap (Guyane, 1ère participation) confie ses impressions avant la course et réfléchit à la stratégie à adopter :
« Le stress est à son comble, j’ai passé une très mauvaise nuit. En plus les conditions météo ne sont pas très bonnes. Est-ce que ce ne serait pas plus raisonnable de mouiller un peu plus loin et attendre que le vent tombe ? »
Patrice Maciel (Guyane, 1ère participation) est partagé entre plusieurs sentiments :
« C’est particulier. A la fois un sentiment de peur et d’envie d’y aller, c’est difficile à décrire. Rames Guyane c’est quelque chose d’incroyable. Je mesure la chance que j’ai d’être là en fait. »
Philippe Malapert (Vendée, 2e participation) définit sa stratégie :
« J’ai eu des instructions de mon routeur disant que les conditions étaient difficiles. Physiquement je ne suis pas encore au point, avec mon âge, donc je vais attendre un peu des conditions favorables. »
Olivier BERNARD (Guyane), Ninay973
Salomé CASTILLO (Guyane), Le Brigandin
Harry CULAS (Guyane), Cariacou Boto 3
Patrice CHARLET, Le Rebelle
Antonio DE LA ROSA (Espagne), Wiking 50
Olivier DUCAP (Guyane), Parrainez un enfant
Laurent ETHEIMER, Twinea
Rémy LANDIER, La Vie devant soi
Jean-Pierre LASSALARIE (Guyane), Cogit
Patrice MACIEL (Guyane), Marine & Loisirs
Philippe MALAPERT, Paulimber
Gérard MARIE, Cocta
Matthieu MARTIN, Lilo - Solitaire Solidaire
Olivier MONTIEL, Grain de poivre
Richard PERRET, Kutsch
Pascal TESNIERE, Charlotte
Didier TORRE, Tocade
Dernières accolades avant d’embarquer sur les bateaux. Les skippers s’embrassent et se souhaitent bonne chance. Le Guyanais Patrice Maciel récite une petite prière, sollicitant la protection des concurrents. Les bateaux accompagnateurs, le Guyavoile et le Léon II, sont fin prêts aussi. On s’interpelle. Derniers coups de fil à la famille. Le contact, primordial, sera maintenu tout au long de la course grâce aux systèmes de communication satellite. Tout le monde file à bord, le règlement exige un départ à 10 heures précises (12h dans l'hexagone).
REGARDEZ le départ de Rames Guyane 2014
Sujet de préoccupation du jour J : la météo. Ce samedi, les vents sont changeants et tournoyants. Pour les routeurs des skippers, sortes de coéquipiers à distance des rameurs qui ont les yeux braqués à chaque minute sur les conditions météorologiques, cela va déterminer des choix stratégiques qu’ils vont soumettre aux concurrents. Ainsi, par peur de dériver hors de la route prévue, certains rameurs comme Jean-Pierre Lasalarié ont décidé d’opérer un mouillage dans une anse proche du lieu du départ, l’anse Bernard, en attendant que les vents s’améliorent. D’autres, comme Richard Perret, Didier Torre, Antonio de la Rosa, Patrice Charlet et Harry Culas, qui mènent actuellement la course, poursuivent leur périple. A suivre dans les prochains jours, où l'on verra quels choix se sont révélés payants…
ECOUTEZ les déclarations de concurrents que nous avons interviewés à chaud, moins de 30 minutes avant le départ.
Gérard Marie (Vendée, 1ère participation). A 67 ans, c’est le doyen de la course. Il témoigne de son état d’esprit quelques minutes avant le départ :
« C’est la bousculade dans la tête. Ce n’est pas facile de dire ce que je ressens. En plus je viens juste de téléphoner chez moi. Mais ça va se décanter, on sera plus calme après ! »
Olivier Ducap (Guyane, 1ère participation) confie ses impressions avant la course et réfléchit à la stratégie à adopter :
« Le stress est à son comble, j’ai passé une très mauvaise nuit. En plus les conditions météo ne sont pas très bonnes. Est-ce que ce ne serait pas plus raisonnable de mouiller un peu plus loin et attendre que le vent tombe ? »
Patrice Maciel (Guyane, 1ère participation) est partagé entre plusieurs sentiments :
« C’est particulier. A la fois un sentiment de peur et d’envie d’y aller, c’est difficile à décrire. Rames Guyane c’est quelque chose d’incroyable. Je mesure la chance que j’ai d’être là en fait. »
Philippe Malapert (Vendée, 2e participation) définit sa stratégie :
« J’ai eu des instructions de mon routeur disant que les conditions étaient difficiles. Physiquement je ne suis pas encore au point, avec mon âge, donc je vais attendre un peu des conditions favorables. »
Les 18 skippers en lice (ordre alphabétique), et le nom de leur monotype
Catherine BARROY, Saco - Ville de Saint-MaloOlivier BERNARD (Guyane), Ninay973
Salomé CASTILLO (Guyane), Le Brigandin
Harry CULAS (Guyane), Cariacou Boto 3
Patrice CHARLET, Le Rebelle
Antonio DE LA ROSA (Espagne), Wiking 50
Olivier DUCAP (Guyane), Parrainez un enfant
Laurent ETHEIMER, Twinea
Rémy LANDIER, La Vie devant soi
Jean-Pierre LASSALARIE (Guyane), Cogit
Patrice MACIEL (Guyane), Marine & Loisirs
Philippe MALAPERT, Paulimber
Gérard MARIE, Cocta
Matthieu MARTIN, Lilo - Solitaire Solidaire
Olivier MONTIEL, Grain de poivre
Richard PERRET, Kutsch
Pascal TESNIERE, Charlotte
Didier TORRE, Tocade