Admiral T et Kalash ont été placés en garde à vue à Paris pour des violences et doivent être jugés en comparution immédiate ce samedi. Une information confirmée par la Procureure du Tribunal de Grande instance de Paris. Le chanteur antillais sort un album dans trois jours.
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Ce samedi à 13h (heure de Paris, Admiral T et Kalash seront jugés en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Paris.
Les faits se sont déroulés dans le quartier de la Bastille à Paris. Jointe vendredi en fin de journée par La1ère.fr, la vice-procureure de la république, Agnès Thibault-Lecuivre avait confirmé la garde à vue de Kalash et Admiral T. Elle indiquait alors qu' "Une décision sera prise très probablement ce vendredi 14 novembre au soir. Ils devraient être déférés devant un magistrat du parquet." Le magistrat a donc décidé du jugement en comparution immédiate.
La procureure explique sans donner de détails que "les deux hommes ont commis des violences à l’encontre d’un policier qui n’était pas forcément en fonction. Deux autres policiers sont intervenus dans cette nuit de mercredi à jeudi dans une rue du 11e arrondissement proche de la place de la Bastille."
Le nouvel album d’Admiral T sort dans trois jours. Il y a deux ans en 2012, raconte RFI Musique, une rumeur avait fait le tour des Antilles. "L’artiste trentenaire aurait été interpellé, placé en garde à vue, son domicile perquisitionné…" L’émoi que suscite la nouvelle est vite stoppé, car rien n’est vrai, et c’est l’intéressé lui-même qui a monté la manipulation. "Il faut choquer l’opinion, la sensibiliser, car ça n'arrive pas qu'aux autres. La violence est l'affaire de tous !" explique-t-il le lendemain sur les réseaux sociaux. L’opération sert surtout de lancement au clip de son nouveau titre Gansgta, stigmatisant la banalisation des armes à feu et annonçant l’album commercialisé cinq mois plus tard".
En 2014, Admiral T utilise-t-il le même procédé ou bien s’est-il fait déborder ? La seule certitude c'est que le chanteur et son ami seront jugés ce samedi. Pour le reste, de nombreuses zones d'ombre subsistent.
Les faits se sont déroulés dans le quartier de la Bastille à Paris. Jointe vendredi en fin de journée par La1ère.fr, la vice-procureure de la république, Agnès Thibault-Lecuivre avait confirmé la garde à vue de Kalash et Admiral T. Elle indiquait alors qu' "Une décision sera prise très probablement ce vendredi 14 novembre au soir. Ils devraient être déférés devant un magistrat du parquet." Le magistrat a donc décidé du jugement en comparution immédiate.
La procureure explique sans donner de détails que "les deux hommes ont commis des violences à l’encontre d’un policier qui n’était pas forcément en fonction. Deux autres policiers sont intervenus dans cette nuit de mercredi à jeudi dans une rue du 11e arrondissement proche de la place de la Bastille."
"Injustement placés en garde à vue"
Sur les pages officiels de Kalash et d'Admiral T sur Facebook, on peut lire des informations sur cette affaire : "Dans la nuit de mercredi à jeudi, Admiral T et Kalash ont été injustement placés en garde à vue », écrivent-ils.
Marketing ou vraie affaire ?
Le nouvel album d’Admiral T sort dans trois jours. Il y a deux ans en 2012, raconte RFI Musique, une rumeur avait fait le tour des Antilles. "L’artiste trentenaire aurait été interpellé, placé en garde à vue, son domicile perquisitionné…" L’émoi que suscite la nouvelle est vite stoppé, car rien n’est vrai, et c’est l’intéressé lui-même qui a monté la manipulation. "Il faut choquer l’opinion, la sensibiliser, car ça n'arrive pas qu'aux autres. La violence est l'affaire de tous !" explique-t-il le lendemain sur les réseaux sociaux. L’opération sert surtout de lancement au clip de son nouveau titre Gansgta, stigmatisant la banalisation des armes à feu et annonçant l’album commercialisé cinq mois plus tard".En 2014, Admiral T utilise-t-il le même procédé ou bien s’est-il fait déborder ? La seule certitude c'est que le chanteur et son ami seront jugés ce samedi. Pour le reste, de nombreuses zones d'ombre subsistent.