Le nickel et Eramet en chute libre

Un métallurgiste grec dans l'usine de nickel Larco au nord d'Athènes
Le brutal coup de frein de l'économie chinoise envoie les cours du nickel et d'Eramet dans le décor. Le métal touche à nouveau un plus bas niveau à 10 000 dollars la tonne. Le cours du nickel pur entraîne dans sa chute Eramet, le seul producteur français de ferronickel.
Sale temps pour le nickel et les métaux de base. La demande chinoise en matières premières est en baisse de plus de 8% au mois de juillet, tout comme les exportations de Pékin. L'industrie lourde du pays, notamment celle de l'industrie de l'acier inoxydable forte consommatrice de nickel, brade ses prix devant l'effondrement de ses commandes.

La concurrence chinoise

Les usines métallurgiques chinoises proposeraient leurs bobines d'inox-nickel à des prix inférieurs de 25 % aux bobines des producteurs européens. Ces derniers ont vu leur carnet de commande se réduire devant la concurrence chinoise, ils auraient donc naturellement réduit leurs achats de ferronickel calédonien SLN25.

Eramet plonge

En phase avec cette triste situation, le groupe français Eramet-SLN voit son cours boursier tomber au plus bas depuis 10 ans. La plupart des analystes prévoient cependant une reprise des cours du nickel. Mais quand ?