Samedi face à Reims, l'attaquant guadeloupéen de l'Olympique Lyonnais a enfin marqué, après avoir raté un pénalty. Une "délivrance", reconnaît-il, après un début de saison difficile pour celui qui était la saison dernière le meilleur buteur de Ligue 1.
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Il exulte, crie, ne sait pas trop où courir, mais il court avec l'énergie du buteur qui s'est fait rare. Surtout, la joie est teintée de colère et de soulagement chez Alexandre Lacazette, qui vient d'ouvrir le score contre Reims à la 44ème minute. En trois minutes l'attaquant guadeloupéen est par toutes les émotions, lui qui connait déjà un début de saison mouvementé, pour ne pas dire épouvantable.
Un seul but en huit journées
L'attaquant lyonnais qui peine à confirmer son statut de meilleur buteur de la saison passée en L1, après un été plus passé à renégocier son contrat qu'à penser au foot, n'en était qu'à un seul but inscrit après huit journées.
Un pénalty raté, et dans la foulée...
Alors, ce penalty de la 41e minute, qu'il a obtenu lui-même, son sombrero ayant été touché de la main par Jaba Kankava, il l'a tiré avec une puissance non contenue comme pour forcer son destin. Mais il a trouvé la transversale. Et la malédiction de se poursuivre, avec ce quatrième montant touché en dix matches. De quoi décourager le premier venu, mais pas Lacazette qui est finalement parvenu à marquer trois minutes plus tard, son tir à l'entrée de la surface ayant trompé Johny Placide, avec l'aide de Franck Signorino. Une réaction d'orgueil qui sonne aussi comme une "délivrance", de l'aveu même du Lyonnais. Il l'a dit à l'issue du match, devant les journalistes présents :