Le commissariat général au développement durable vient de rendre une étude sur les espèces exotiques envahissantes. Le constat est clair : la lutte contre le moustique-tigre, le chat ou le cochon féral représentent un lourd poids financier pour l’Outre-mer.
Les espèces exotiques envahissantes, derrière cette appellation se cache toute une série de plantes ou d’animaux qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Entre le moustique-tigre, le chat, ou le cochon féral, difficile de trouver des similitudes. Leur seul point commun consiste à être entré sur un territoire et de menacer les espèces indigènes, tout en causant des dégâts sur le plan écologique ou sanitaire. Le commissariat général au développement durable vient de se pencher sur ce dossier et il en ressort que le coût annuel de ces espèces se monte à 38 millions par an. Et la note est particulièrement lourde Outre-mer.
La moitié des dépenses Outre-mer
Selon le rapport du commissariat général au développement durable, la moitié de ces dépenses pour lutter contre les espèces envahissantes ont lieu à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres Australes et Antarctiques françaises. Parmi les onze espèces exotiques invasives les plus coûteuses, on trouve en première position le moustique-tigre (Outre-mer et hexagone), puis le cerf de Java et le cochon féral en Nouvelle-Calédonie et enfin le rat, le chat et les souris grises dans tout l’Outre-mer.
Le moustique-tigre, un insecte qui coûte cher
Le moustique-tigre peut même se targuer d’avoir à lui seul coûté plus de 18 millions en 2013, soit la moitié des dépenses en matière d’espèces exotiques envahissantes. La lutte contre l’insecte aux Antilles, en Guyane, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie a été fort coûteuse pour les collectivités locales, les agences de l’eau et l’Etat. La plupart de ces espèces envahissantes ont été introduites de façon volontaire par l’homme, sauf le fameux moustique-tigre. Le commissariat au développement durable dresse un état des lieux, mais ne donne pas de conseils.