Dans le 20e arrondissement de Paris, à quelques mètres des lieux des fusillades qui ont coûté la vie à au moins 128 personnes, les employés du magasin-traiteur antillais "Chez Max" sont sous le choc. Ce matin, quelques rares clients sont passés à la boutique après une nuit d'angoisse.
Chaque jour, Céline vient au travail en voiture. Employée à l'épicerie-traiteur antillais "Chez Max" dans le 20e arrondissement de Paris, elle a appelé son patron ce samedi matin avant de prendre le volant. "J'avais peur de venir, peur qu'il y ait du monde sur la route, je ne savais pas ce qu'il se passait dans la rue, confie-t-elle. Je suis sortie, mais je n'arrêtais pas d'observer les réactions des gens autour de moi ".
Hier encore, cette boutique de spécialités antillaises située à quelques mètres seulement des lieux des fusillades qui ont fait au moins 128 morts et 250 blessés, étaient remplies de clients à l'approche des fêtes de fin d'année. Alors que les camions de livraison déchargent les marchandises pour la mise en rayon du matin, Bruno Duval , l'un des gérants de la boutique s'inquiète. "Il y a certainement des gens qu'on croise quotidiennement et qu'on ne va peut être plus voir, on ne sait pas pour l'instant. C'est vraiment une drôle d'atmosphère", confie-t-il les yeux cernés.
Regardez ci-dessous le reportage France Ô :
Hier encore, cette boutique de spécialités antillaises située à quelques mètres seulement des lieux des fusillades qui ont fait au moins 128 morts et 250 blessés, étaient remplies de clients à l'approche des fêtes de fin d'année. Alors que les camions de livraison déchargent les marchandises pour la mise en rayon du matin, Bruno Duval , l'un des gérants de la boutique s'inquiète. "Il y a certainement des gens qu'on croise quotidiennement et qu'on ne va peut être plus voir, on ne sait pas pour l'instant. C'est vraiment une drôle d'atmosphère", confie-t-il les yeux cernés.
Une nuit d'angoisse
"On est atterré", murmure une cliente, venue chercher quelques fruits et légumes avec son mari. Steeve, lui, est un habitué des lieux. Heureux de voir que les employés antillais de la boutique se portent bien, il échange avec eux et revit la terrible soirée de la veille. "Je regardais le match de foot avec des amis, quand on a appris qu'il y avait une fusillade au Bataclan. Nous étions juste à côté," confie Steeve qui avait l'habitude de fréquenter cette salle de spectacle. "Je l'ai échappé belle".Regardez ci-dessous le reportage France Ô :