Le jazzman Marc Thomas, guadeloupéen d'origine, est décédé le 25 novembre. Saxophoniste et chanteur, il était également membre de la comédie musicale Gospel sur la colline.
C'était un crooner à la française. Un roi du "scat", à la fois chanteur et saxophoniste.
Né en 1960, Marc Thomas découvre le saxophone tout jeune, grâce à un de ses voisins qui lui enseigne les rudiments. Il y prend goût et intègre, à 16 ans l'école du CIM, historique école de jazz parisienne, à l'âge de 16 ans. C'est alors qu'il se découvre également un talent pour le chant, et se produit sur des scènes parisiennes, dont le célèbre Duc des Lombards.
Nominé aux Victoires de la musique en 1998, Marc Thomas interprétait le frère Nickols dans la comédie musicale Gospel sur la Colline.
Né en 1960, Marc Thomas découvre le saxophone tout jeune, grâce à un de ses voisins qui lui enseigne les rudiments. Il y prend goût et intègre, à 16 ans l'école du CIM, historique école de jazz parisienne, à l'âge de 16 ans. C'est alors qu'il se découvre également un talent pour le chant, et se produit sur des scènes parisiennes, dont le célèbre Duc des Lombards.
"Le swing me prend les trippes"
Le jazz était "dans ses chromosomes" déclarait-il dans une interview accordée au blogueur moeb. "Pourquoi ce rythme me fait bander ? Le swing m’enveloppe me prends les trippes. Puis il y a le coté black aussi que j’aime. Mon père était black, né aux Antilles. Mais j’ai aussi un coté très franchouillard. Ma mère est née dans le Val-d’Oise. Moi je suis un vrai Parisien. J’ai du sang noir, juif, breton et berrichon. On est pas dans la merde!", répondait-il quand on lui demandait comment le jazz était arrivé dans sa vie.Nominé aux Victoires de la musique en 1998, Marc Thomas interprétait le frère Nickols dans la comédie musicale Gospel sur la Colline.