Philippe Gomes: "Deux degrés, c'est trop!"

Philippe Gomes
Le député de Nouvelle-Calédonie Philippe Gomes a interpellé le gouvernement ce mardi à l'Assemblée. Il a notamment demandé à ce que l'accord de la Cop 21 prenne en compte les états d'Océanie.
"Deux degrés, c'est trop!" Lorsqu'il a pris la parole ce mardi à l'Assemblée, Philippe Gomes a tenu à rappeler au Ministre des Affaires étrangères et président de la Cop 21 Laurent Fabius, la position des états d'Océanie. Evoquant la teneur des discussions du sommet France Océanie qui s'est tenu juste avant l'ouverture de la COP 21, il a souligné les particularités des états océaniens.


Les effets du changement climatique s'aggraveront dans la région

"Cette région a une double particularité: la première, c'est d'être au dernier rang des pollueurs de la planète, avec l'émission de 0,03% de gaz à effet de serre. Et en même temps d'être au premier rang des puits de carbone de la planète grâce à ses océans", a souligné le député.
 
"Les effets du changement climatique s'aggraveront dans la région si la barre maximum n'est pas fixée à 1,5 degré", a-t-il poursuivi, avant de s'interroger sur la place des océans dans les débats de la COP 21 .
 
Laurent Fabius étant retenu au Bourget, justement dans le cadre de la Cop 21, c'est Matthias Fekl, secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur qui lui a répondu, sans pour autant offrir de garanties. "Nous considérons qu'un accord à Paris  contraignant, exigeant est à portée de main", a avancé le secrétaire d'Etat. Et l'objectif est  effectivement de limiter le réchauffement climatique à 1,5 ou 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle."
 
Voire l'échange dans la vidéo ci dessous