D’après le dernier recensement du Service du patrimoine naturel (SPN) des espèces de faune, flore et fonge, terrestres et marines, sur l’ensemble des territoires français, on comptait 76.521 espèces en Outre-mer, dont 322 nouvelles pour l’année 2015.
Chaque année, le Service du patrimoine naturel (SPN) du Muséum national d'histoire naturelle présente un bilan du recensement de l’ensemble des espèces des territoires français. Dans sa liste de décembre 2015, le SPN a comptabilisé exactement 160.612 espèces en France, dont 88.922 espèces dans l’Hexagone et 76.521 en Outre-mer. Ce travail « recense et valide la présence, la disparition, l’endémisme ou l’introduction de ces espèces », précise le musée dans un communiqué.
Il permet également d’élaborer une formidable bibliothèque de référence sur les espèces. En 2015, les scientifiques ont ainsi décrit 367 espèces nouvelles pour la science, dont 45 dans l’Hexagone et 322 en Outre-mer, soit en moyenne une espèce par jour. « Ces découvertes concernent majoritairement de "petites bêtes", au cœur de ce travail de recensement. Les insectes représentent par exemple 40% des espèces listées ; les coléoptères de métropole, revus pour cette nouvelle version, comprennent à eux seuls 11.480 espèces » poursuit le texte.
Chaque année, les scientifiques du Muséum d'histoire naturelle ajoutent des données au référentiel pour pouvoir à terme répertorier l’ensemble des espèces présentes sur tous les territoires français. Pour Bruno David, le président du Muséum, « c’est un immense travail qu’il reste à accomplir ! On devrait d’ailleurs recenser beaucoup plus d’espèces en Outre-mer qu’en métropole tellement la richesse spécifique y est importante ».
L’outil principal de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) du Muséum est un référentiel taxonomique (classification de données) intitulé TAXREF, grâce auquel toutes les descriptions d’espèces sont stockées sur la plateforme nationale des données de biodiversité en France. Cela facilite l’organisation de l’information et l’échange des données scientifiques au niveau national et international.
(1) Espèce qui n’est présente nulle part ailleurs au monde en dehors du territoire concerné.
(2) Espèce non naturellement présente sur le territoire concerné, c’est-à-dire dont la présence est due à une intervention humaine.
Source : Muséum national d'histoire naturelle
Il permet également d’élaborer une formidable bibliothèque de référence sur les espèces. En 2015, les scientifiques ont ainsi décrit 367 espèces nouvelles pour la science, dont 45 dans l’Hexagone et 322 en Outre-mer, soit en moyenne une espèce par jour. « Ces découvertes concernent majoritairement de "petites bêtes", au cœur de ce travail de recensement. Les insectes représentent par exemple 40% des espèces listées ; les coléoptères de métropole, revus pour cette nouvelle version, comprennent à eux seuls 11.480 espèces » poursuit le texte.
Chiffres clés du référentiel des espèces de France
Chaque année, les scientifiques du Muséum d'histoire naturelle ajoutent des données au référentiel pour pouvoir à terme répertorier l’ensemble des espèces présentes sur tous les territoires français. Pour Bruno David, le président du Muséum, « c’est un immense travail qu’il reste à accomplir ! On devrait d’ailleurs recenser beaucoup plus d’espèces en Outre-mer qu’en métropole tellement la richesse spécifique y est importante ».
L’outil principal de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) du Muséum est un référentiel taxonomique (classification de données) intitulé TAXREF, grâce auquel toutes les descriptions d’espèces sont stockées sur la plateforme nationale des données de biodiversité en France. Cela facilite l’organisation de l’information et l’échange des données scientifiques au niveau national et international.
(1) Espèce qui n’est présente nulle part ailleurs au monde en dehors du territoire concerné.
(2) Espèce non naturellement présente sur le territoire concerné, c’est-à-dire dont la présence est due à une intervention humaine.
Source : Muséum national d'histoire naturelle