Les surveillantes victimes d'une tentative de meurtre toujours sous le choc

Selon Régis Grava, le délégué à Paris du syndicat UFAP– UNSa Justice, les deux surveillantes martiniquaises de la prison de Meaux se remettent de leurs blessures, mais restent très choquées. Elles avaient été renversées délibérément par une voiture dont le conducteur reste introuvable.
Les deux surveillantes de la prison de Meaux, visées ce dimanche par une voiture sur le parking de la prison se remettent de leurs blessures physiques. L'une d'elle avait pu se déporter sur le coté et n'a été  blessée que légèrement. L'autre en revanche a été renversée puis traînée sur plusieurs mètres par la voiture dont le ou les conducteur(s) restent introuvables.
 

"Elles ne comprennent pas pourquoi elles ont été visées"

Selon le Guadeloupéen Régis Grava, délégué à Paris du syndicat UFAP– UNSa Justice, les deux femmes se remettent de leurs blessures mais restent très atteintes psychologiquement. "Elles sont très choquées, elles ne comprennent pas pourquoi elles sont été visées", a-t-il expliqué au micro de Martin Baumer pour Radio Outre-mer 1ere.
La surveillante la plus atteinte, âgée de 56 ans, a été opérée aux intestins. "Il y a beaucoup de souffrances car l'opération n'était pas simple. Elle a une jambe fracturée, c'est assez douloureux", a-t-il expliqué.

Ecouter Régis Grava au micro de Martin Baumer pour Radio Outremer 1ere

 
 
Le ou les auteurs de l'agression restent introuvables. Un appel à témoins a été lancé ce mercredi.