La Martinique, touchée par l'épidémie de zika, un virus transmis par les moustiques, vient d'être placée au niveau 3 du programme de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies (PSAGE), indique la préfecture.
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"Les dernières données connues sur la propagation du virus Zika montrent un doublement du nombre de cas biologiquement confirmés depuis la fin de la semaine dernière
pour atteindre 102", selon un communiqué de la préfecture de La Martinique.
Alors que "les cas cliniquement évocateurs sont évalués à plus de 1000". A ce rythme, "la totalité des communes de l'île devrait être concernée", précise le texte. Ce passage au niveau 3 du PSAGE, le stade épidémique, a été décidé mercredi sur les recommandations d'un comité d'experts lors de la réunion d'une cellule autour du préfet, du directeur général de l'agence régionale de santé et du conseiller exécutif de la CTM (collectivité territoriale de Martinique), indique la préfecture.
Selon le communiqué, une réunion est prévue avec les maires des communes de l'île le lundi 25 janvier. Une autre réunion ouverte cette fois à "l'ensemble des acteurs
de la pédiatrie sur la question du suivi des femmes enceintes" se tiendra le mercredi 27 janvier.
pour atteindre 102", selon un communiqué de la préfecture de La Martinique.
Alors que "les cas cliniquement évocateurs sont évalués à plus de 1000". A ce rythme, "la totalité des communes de l'île devrait être concernée", précise le texte. Ce passage au niveau 3 du PSAGE, le stade épidémique, a été décidé mercredi sur les recommandations d'un comité d'experts lors de la réunion d'une cellule autour du préfet, du directeur général de l'agence régionale de santé et du conseiller exécutif de la CTM (collectivité territoriale de Martinique), indique la préfecture.
Des actions de pulvérisations et de destructions de gîtes larvaires vont être organisées
Cette "cellule de gestion", "sous la présidence du préfet" doit "se réunir toutes les semaines, et plus s'il en est besoin, pour coordonner les actions à mener." Sur la base des expériences des épidémies de dengue (2011 et 2013) et du chikungunya (2014), "les services de l'Etat, la CTM et les collectivités territoriales vont renforcer la lutte contre le moustique vecteur du Zika et des actions de pulvérisations et de destructions de gîtes larvaires vont être organisées", explique la préfecture. A cette fin, "des volontaires de service civique seront recrutés", indique-t-elle. Cette "réponse opérationnelle" passe également par la "mobilisation des acteurs territoriaux dans la lutte contre les moustiques".Selon le communiqué, une réunion est prévue avec les maires des communes de l'île le lundi 25 janvier. Une autre réunion ouverte cette fois à "l'ensemble des acteurs
de la pédiatrie sur la question du suivi des femmes enceintes" se tiendra le mercredi 27 janvier.