Annoncée en septembre dernier, la mission interministérielle d’études sur les sargasses est arrivée en janvier aux Antilles. Son objectif : organiser la filière de ramassage et de valorisation des sargasses. Après la Martinique et la Guadeloupe, la mission doit se rendre lundi à Saint-Martin.
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Le ramassage des algues sargasses qui s'échouent régulièrement en nombre sur les côtes des îles de Guadeloupe, posant de sérieux problèmes sanitaires et économiques, est un enjeu majeur, selon la mission interministérielle d'études sur les sargasses. Ces algues brunes déferlent sur les côtes antillaises depuis 2011, après une accalmie en 2013, le phénomène a repris en 2014 et s'est accentué poussant les ministères de l'Ecologie, de la Santé et des Outre-mer à lancer un plan interministériel "sargasses" fin juillet 2015.
Regardez ce reportage de Maëva Ponet de Guadeloupe 1ère sur les pas de la mission interministérielle à Marie-Galante :
Situation plus compliquée en Guadeloupe
"Ce qui frappe le plus : la nécessité de ramasser pour éviter les nuisances sanitaires, olfactives, les dégradations de matériel", a expliqué jeudi à l'Agence France Presse Tristan Florenne, inspecteur général de l'administration, membre de cette mission. Il souligne que le profil des côtes, "moins édentées", permet un ramassage plus facile qu'en Martinique d'où la mission arrivait. Par contre, il note que la particularité archipélagique de la Guadeloupe exige que les moyens de ramassage soient sur chaque île, "ce qui complique un peu plus les choses."Regardez ce reportage de Maëva Ponet de Guadeloupe 1ère sur les pas de la mission interministérielle à Marie-Galante :