Dans un entretien exclusif diffusé dans le cadre de l’émission spéciale « François Hollande et l’Outre-mer », le président de la République revient sur sa relation avec les territoires et les collectivités ultramarines, ses engagements et l’avenir des Outre-mer.
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« Un sujet de fierté ». C’est en ces termes que François Hollande parle des Outre-mer, interrogé sur sa vision des territoires et collectivités depuis qu’il est à la tête du pays, avant d’ajouter : « parce que chaque fois que je m’y suis déplacé j’ai pu y faire des réunions internationales (…) ». Les Outre-mer sont un « facteur de rayonnement de la France », estime François Hollande, « de diversité ». Ils « nous offrent par l’Histoire, par la géographie, par les populations, une agrégation assez exceptionnelle de richesses et de cultures mais aussi de productions, d’innovations, de biodiversité, qui font que la France est aujourd’hui l'un des pays qui peut au monde avoir cette multiplicité de parcours et de réussites ».
L’engagement dont il est le plus fier, parmi les 30 propositions qu’il avait énoncées lors de sa campagne ? « La lutte contre la vie chère », précise le chef de l’Etat. Et de rappeler que c’est Victorin Lurel, ministre des Outre-mer entre 2012 et 2014, qui avait porté « cette revendication de la lutte contre la vie chère », lorsqu’il était président de la région Guadeloupe.
Depuis, une loi a été votée fin 2012. « Il y a encore des retards », concède François Hollande « mais je voulais qu’au nom de l’égalité, il ne soit pas toléré que pour un Ultramarin, qui n’a pas forcément les mêmes revenus qu’un Français de l’Hexagone, il soit encore plus cher d’accéder aux biens publics essentiels. »
Regardez l'interview du président François Hollande interrogé par William Kromwel d'Outre-mer 1ère :
L’engagement dont il est le plus fier, parmi les 30 propositions qu’il avait énoncées lors de sa campagne ? « La lutte contre la vie chère », précise le chef de l’Etat. Et de rappeler que c’est Victorin Lurel, ministre des Outre-mer entre 2012 et 2014, qui avait porté « cette revendication de la lutte contre la vie chère », lorsqu’il était président de la région Guadeloupe.
Depuis, une loi a été votée fin 2012. « Il y a encore des retards », concède François Hollande « mais je voulais qu’au nom de l’égalité, il ne soit pas toléré que pour un Ultramarin, qui n’a pas forcément les mêmes revenus qu’un Français de l’Hexagone, il soit encore plus cher d’accéder aux biens publics essentiels. »