Marvin, élève du lycée Faustin Fléret de Morne à l’Eau en Guadeloupe, était convoqué hier mardi devant un juge des enfants à Pointe-à-Pitre pour apologie du terrorisme. Ses avocats ont déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), paralysant la procédure.
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La décision est reportée. Hier mardi, Marvin, lycéen de Morne-à-l’eau, de 16 ans était convoqué devant un juge des enfants à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe pour apologie du terrorisme. Le juge devait décider de la mise en examen ou non du lycéen. En novembre dernier, il avait été interpellé et entendu en garde à vue pendant 35 heures suite à des propos tenus en classe après les attentats à Paris. Hier, ses avocats ont déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), paralysant la procédure.
Le reportage de Guadeloupe 1ère :
Le lycéen avait, lors d'un débat en cours de français déclaré que "pour tous les morts que le terrorisme fait en Afrique, on ne fait pas autant d'histoires", ajoutant "je suis pour le jihad". Une dernière phrase tenue "naïvement", selon sa grand-mère, "avec ironie", dit l'une de ses amies, selon l'AFP. Toujours selon l'AFP, ses proches ont expliqué qu'il ne voulait pas participer aux discussions mais que son enseignante l'y aurait contraint.
Mardi matin, quelques dizaines de personnes, dont des responsables syndicaux, étaient venues devant le tribunal dénoncer "une aberration". Parallèlement, ses camarades de classe se sont fortement mobilisés devant leur établissement qui a été fermé. Fils unique, décrit comme timide, l'adolescent "vit embêté" depuis sa garde à vue qui l'a traumatisé, a raconté sa grand-mère Claire. Après ses propos, il a aussi été exclu deux jours de son lycée.
Le reportage de Guadeloupe 1ère :
Le lycéen avait, lors d'un débat en cours de français déclaré que "pour tous les morts que le terrorisme fait en Afrique, on ne fait pas autant d'histoires", ajoutant "je suis pour le jihad". Une dernière phrase tenue "naïvement", selon sa grand-mère, "avec ironie", dit l'une de ses amies, selon l'AFP. Toujours selon l'AFP, ses proches ont expliqué qu'il ne voulait pas participer aux discussions mais que son enseignante l'y aurait contraint.