La ministre de la Santé Marisol Touraine, en déplacement en Guyane pour faire le point sur la propagation du Zika, a fait état samedi de "plus de 1.000 cas suspects" sur le territoire, dont 13 femmes enceintes.
•
La ministre s'est notamment rendue à Saint-Laurent du Maroni, où 11 des 13 cas de Zika gestationnel sont enregistrés, et ou une "suspicion de microcéphalie" fœtale chez une Guyanaise enceinte de "six mois" est suivie au centre hospitalier de l'Ouest guyanais (CHOG), a précisé le médecin en chef du service maternité, Gabriel Carles.
"On se demande si le Zika n'entraîne pas des fausses couches", a-t-il dit samedi à la ministre. Au CHOG, "deux fausses couches" de femmes atteintes du Zika ont été enregistrées depuis décembre 2015, a-t-il précisé.
A partir de lundi, les "premières consultations spécialisées" vont débuter en Guyane "dans le cadre du suivi mensuel" des femmes enceintes, a expliqué à l'AFP un médecin échographiste. La ministre a demandé à ce que deux échographies en plus des trois de base soient proposées pour toutes les femmes enceintes. Celles détectées positives au Zika recevront "un suivi échographique mensuel".
La ministre a aussi annoncé la commande d'un échographe mobile pour pouvoir mener des missions auprès des villages isolés. "Seules 40% des femmes enceintes" se font suivre correctement en temps normal, a noté le chef du service maternité du CHOG. Il a cité les "problèmes de transport" pour de nombreuses femmes des zones isolées. "Nous allons avoir des difficultés, nous ne pourrons pas nous déplacer dans tous les villages".
Marisol Touraine achève dimanche en Guyane son déplacement de cinq jours aux Antilles et en Guyane française.
"On se demande si le Zika n'entraîne pas des fausses couches", a-t-il dit samedi à la ministre. Au CHOG, "deux fausses couches" de femmes atteintes du Zika ont été enregistrées depuis décembre 2015, a-t-il précisé.
"Premières consultations spécialisées"
"Le problème, c'est que l'on constate qu'il y a de plus en plus d'anomalies cérébrales non visibles à la naissance", a ajouté le docteur Carles, en référence aux données médicales qui commencent à parvenir de Polynésie, touchée par une épidémie de Zika en 2013-2014. "Les perspectives sont meilleures qu'au Brésil car nous sommes à l'avance informés des risques encourus", a-t-il néanmoins estimé.A partir de lundi, les "premières consultations spécialisées" vont débuter en Guyane "dans le cadre du suivi mensuel" des femmes enceintes, a expliqué à l'AFP un médecin échographiste. La ministre a demandé à ce que deux échographies en plus des trois de base soient proposées pour toutes les femmes enceintes. Celles détectées positives au Zika recevront "un suivi échographique mensuel".
Commande d'un échographe mobile
Pour pallier les besoins, Marisol Touraine a annoncé qu'un renfort de l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) allait être débloqué. "Deux sages-femmes et un gynécologue obstétricien. Ils sont déjà prémobilisés en métropole".La ministre a aussi annoncé la commande d'un échographe mobile pour pouvoir mener des missions auprès des villages isolés. "Seules 40% des femmes enceintes" se font suivre correctement en temps normal, a noté le chef du service maternité du CHOG. Il a cité les "problèmes de transport" pour de nombreuses femmes des zones isolées. "Nous allons avoir des difficultés, nous ne pourrons pas nous déplacer dans tous les villages".
Marisol Touraine achève dimanche en Guyane son déplacement de cinq jours aux Antilles et en Guyane française.