Le salon Boucles d’Ebène entame sa sixième édition les 27 et 28 mai à la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris. Un événement devenu incontournable, créé par les soeurs guadeloupéennes Aline et Marina Tacite.
C’est dorénavant un événement phare des communautés noires de l’Hexagone, et même à l’international, que nombre d’exposants ne veulent manquer pour rien au monde. La 6e édition du salon Boucles d’Ebène se tiendra les 27 et 28 mai à la Cité des Sciences et de l'Industrie à Paris, au cœur du quartier de la Villette.
Porté par l’association du même nom, le salon Boucles d’Ebène, « initiateur et précurseur du naturel en France » (port du cheveu sans altération chimique), consacré à l’esthétique des « cheveux crépus, frisés, bouclés, libres ou locksés », à la mode et à la beauté noire, veut aussi être « un véritable laboratoire d'idées, un espace d'expression et d'engagement sociétal pour la valorisation des talents afro-caribéens ». Fondé sur un « engagement citoyen », Boucles d’Ebène favorise également les rencontres et le networking en rassemblant des entrepreneurs et des acteurs économiques venus d’Amérique du Nord, d’Afrique, des Caraïbes et d’Europe.
>>> A LIRE AUSSI : notre série en six volets sur le cheveu afro
Fondé en 2005 par les soeurs guadeloupéennes Aline et Marina Tacite, le salon prévoit de rassembler cette année quelque 8000 visiteurs, 80 marques dont 50 internationales, avec une trentaine de conférences pour les « afro-cionados » : « conseils, pop up stores, foodtrucks, corner homme, ateliers, librairie, expos, cinémathèque, coaching business, astuces, conseils, recettes, produits, etc... » annoncent les organisateurs.
>>> LE TEASER
« Le cheveu afro est extrêmement chargé d’histoire. Notre cheveu a été discriminé, nié, torturé, et il l’est encore », expliquait Aline Tacite dans un entretien accordé à La1ere.fr à l’occasion de la 5e édition du salon. « Dans la plupart des familles, toute femme noire a des histoires à raconter sur ses propres cheveux, et des histoires souvent douloureuses. On ne se rend pas compte de leur portée psychologique. » « Le positionnement de Boucles d’Ebène est de chérir nos spécificités, nos cheveux crépus, frisés, bouclés et ondulés, le cheveu afro dans sa diversité. Et de comprendre comment il fonctionne ».
Par ailleurs, tout autant qu’une question esthétique, sociétale et culturelle, le cheveu et les produits afro sont une énorme affaire de business. « C’est un véritable marché qui est en développement. Il pèse des milliards de dollars dans le monde », soulignait la fondatrice de Boucles d’Ebène, elle-même entrepreneur et ex-assistante de direction trilingue, qui a suivi des formations dans les secteurs de la coiffure et de l'esthétique en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
>>> LE SITE ET LE PROGRAMME DU SALON ICI
Porté par l’association du même nom, le salon Boucles d’Ebène, « initiateur et précurseur du naturel en France » (port du cheveu sans altération chimique), consacré à l’esthétique des « cheveux crépus, frisés, bouclés, libres ou locksés », à la mode et à la beauté noire, veut aussi être « un véritable laboratoire d'idées, un espace d'expression et d'engagement sociétal pour la valorisation des talents afro-caribéens ». Fondé sur un « engagement citoyen », Boucles d’Ebène favorise également les rencontres et le networking en rassemblant des entrepreneurs et des acteurs économiques venus d’Amérique du Nord, d’Afrique, des Caraïbes et d’Europe.
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Fondé en 2005 par les soeurs guadeloupéennes Aline et Marina Tacite, le salon prévoit de rassembler cette année quelque 8000 visiteurs, 80 marques dont 50 internationales, avec une trentaine de conférences pour les « afro-cionados » : « conseils, pop up stores, foodtrucks, corner homme, ateliers, librairie, expos, cinémathèque, coaching business, astuces, conseils, recettes, produits, etc... » annoncent les organisateurs.
>>> LE TEASER
« Le cheveu afro est extrêmement chargé d’histoire. Notre cheveu a été discriminé, nié, torturé, et il l’est encore », expliquait Aline Tacite dans un entretien accordé à La1ere.fr à l’occasion de la 5e édition du salon. « Dans la plupart des familles, toute femme noire a des histoires à raconter sur ses propres cheveux, et des histoires souvent douloureuses. On ne se rend pas compte de leur portée psychologique. » « Le positionnement de Boucles d’Ebène est de chérir nos spécificités, nos cheveux crépus, frisés, bouclés et ondulés, le cheveu afro dans sa diversité. Et de comprendre comment il fonctionne ».
Par ailleurs, tout autant qu’une question esthétique, sociétale et culturelle, le cheveu et les produits afro sont une énorme affaire de business. « C’est un véritable marché qui est en développement. Il pèse des milliards de dollars dans le monde », soulignait la fondatrice de Boucles d’Ebène, elle-même entrepreneur et ex-assistante de direction trilingue, qui a suivi des formations dans les secteurs de la coiffure et de l'esthétique en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
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