Si l’on arrête de dormir pendant plus de dix jours, on meurt. On meurt aussi lorsque l’on s'arrête de manger, mais seulement au bout d’une quarantaine de jours. C’est dire si le sommeil nous est nécessaire pour vivre.
Un tiers de notre vie
Le calcul est simple : à raison de huit heures de sommeil chaque jour, nous dormons un tiers du temps que nous passons sur terre. Cela peut sembler excessif, sauf à considérer que nous sommes tout autant actifs dans notre sommeil qu’en période de veille.
Par exemple, nous libérons davantage d'hormones la nuit lorsque nous dormons que lorsque nous vaquons en pleine journée. La somatotrophine, la prolactine, la leptine ou la cortisone nous permettent de :
- grandir jusqu’à atteindre notre taille adulte
- réparer et renouveler nos cellules
- recharger nos neurones
- renforcer nos défenses contre les maladies
- Nous débarrasser des substances toxiques dans l’organisme
Les cycles
Ce processus de régénération s’opère au cours de trois phases distinctes : le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal. Le sommeil paradoxal correspond au moment où l'activité électrique du cerveau est proche de celle de l'éveil, et où l’on rêve.
Ces trois phases forment un cycle de 90 minutes et le cycle se répète entre quatre et six fois dans la nuit.
Il faut dormir !
Ces cycles sont essentiels au bon fonctionnement de notre corps et de notre esprit.
D’ailleurs, dormir mal ou peu peut générer de la mauvaise humeur, un état de déprime et favorise la prise de poids. À plus long terme, cela expose à des risques plus élevés de diabète, de maladies cardiovasculaires, et même de cancers.
Il est donc important de dormir environ huit heures par nuit et de garder un rythme régulier de sommeil.