En déplacement en Polynésie française avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le ministre délégué aux Outre-mer Philippe Vigier, Amélie Oudéa-Castéra a fait un point avec le gouvernement polynésien et les autorités de l'État. Elle a annoncé une participation de Paris aux investissements nécessaires à l'aménagement du site.
"Les travaux avancent bien sur les trois zones de célébration qui vont permettre à la population de voir cet événement de près", a-t-elle expliqué sur place, face à la vague de la passe de Havae, à Teahupo'o, presqu'île de Tahiti, où se jouaient les finales du Tahiti Pro, ultime étape du circuit professionnel de surf. Elle mentionne d'ailleurs sur son compte Twitter que c'est un avant-goût des JO :
"Nous sommes vigilants à ce qu'il y ait une minimisation de l'impact écologique de ces Jeux", a dit la ministre. Notant que cette région du globe était le "berceau du surf", elle s'est félicitée que les Jeux de Paris-2024 soient "les Jeux les plus décentralisés de l'Histoire" du mouvement olympique.
2,7 millions € pour la tour des juges
Concernant les travaux d'aménagement du site, à plus de 15.000 km de Paris, où se dérouleront les épreuves olympiques du 27 au 30 juillet 2024, elle a annoncé que la tour des juges serait remplacée par une nouvelle structure en aluminium.
"Ce n'est pas un petit investissement puisqu'on est à 2,7 millions d'euros pour la construction de la tour, a précisé à ses côtés Philippe Vigier, le nouveau ministre délégué aux Outre-mer. L'État sera là puisqu'on a décidé hier [mercredi] de venir avec 628.000 euros pour financer le projet."
Sur l'aspect sécuritaire, un des sujets de préoccupation centraux de l'organisation globale des Jeux, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a fait observer pour sa part que 600 policiers et gendarmes seraient mobilisés pendant la dizaine de jours des Jeux à Tahiti, comme l'indique le tweet ci-dessous.
"Il y aura un accueil particulier à l'aéroport pour que tous ceux qui veulent venir en Polynésie puissent le faire dans d'excellentes conditions, a-t-il détaillé. Nous devons aussi protéger les athlètes et assurer une couverture maritime et de drones. Il faut lutter contre les drones malveillants qui sont une nouvelle menace."