Dans la nuit de samedi à dimanche, des tags faisant référence à l'affaire Keziah et accusant une justice et une gendarmerie "coloniales" ont été réalisés sur la façade du ministère des Outre-mer à Paris. Le procès de Keziah Nuissier, militant anti-chlordécone, a lieu actuellement en Martinique.
Ce lundi matin, les façades du ministère des Outre-mer dans le 7e arrondissement de Paris étaient de nouveau vierges. Mais un œil attentif peut encore y voir des traces des tags en référence à l'affaire Keziah Nuissier. Ils ont été réalisés dans la nuit de samedi à dimanche vers 5 heures par des individus cagoulés, indique le ministère à Outre-mer la 1ère.
"Justice coloniale", "gendarmerie coloniale" ou encore "Keziah" figuraient ainsi en grandes lettres noires, ainsi que des tâches rouges faisant penser à du sang qui coule.
Ils font référence à Keziah Nuissier, militant anti-chlordécone qui est jugé ce lundi 9 novembre à Fort-de-France pour des violences présumées à l'encontre des forces de l'ordre, lors de son interpellation en marge d'une manifestation le 16 juillet 2020. Le jeune homme conteste les faits.
L'affaire avait secoué la Martinique et même au-delà, comme le rappellent deux députés et sept maires de l'île qui ont adressé vendredi 6 novembre un courrier au ministre de la Justice, Dans cette lettre, ils interrogent sur le déroulement des faits et sur des accusations "sans preuve".
Les auteurs des tags, qui ont agi avec des masques, n'ont pas été interpellés pour le moment. Le ministère des Outre-mer annonce qu'il va déposer plainte afin de lancer le processus d'enquête policière puis judiciaire.
"Justice coloniale", "gendarmerie coloniale" ou encore "Keziah" figuraient ainsi en grandes lettres noires, ainsi que des tâches rouges faisant penser à du sang qui coule.
La façade du ministère des Outre-Mer a été copieusement taguée ce week-end, à la veille du procès de Kéziah Nuissier, ce lundi, à Fort-de-Francehttps://t.co/kGQtfPWfbI pic.twitter.com/Rx19yBqheJ
— France Antilles Mqe (@FAMartinique) November 8, 2020
Ils font référence à Keziah Nuissier, militant anti-chlordécone qui est jugé ce lundi 9 novembre à Fort-de-France pour des violences présumées à l'encontre des forces de l'ordre, lors de son interpellation en marge d'une manifestation le 16 juillet 2020. Le jeune homme conteste les faits.
L'affaire avait secoué la Martinique et même au-delà, comme le rappellent deux députés et sept maires de l'île qui ont adressé vendredi 6 novembre un courrier au ministre de la Justice, Dans cette lettre, ils interrogent sur le déroulement des faits et sur des accusations "sans preuve".
Les auteurs des tags, qui ont agi avec des masques, n'ont pas été interpellés pour le moment. Le ministère des Outre-mer annonce qu'il va déposer plainte afin de lancer le processus d'enquête policière puis judiciaire.