Mohamed Soulaïmana, l'ambassadeur des Comores en France a été convoqué, ce lundi 26 mars, au cabinet du ministre français des Affaires étrangères après le refus de son pays de laisser rentrer des Comoriens expulsés de Mayotte, a annoncé mardi la diplomatie française.
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Il a été rappelé à Mohamed Soulaïmana "la grave préoccupation quant aux conséquences pour Mayotte des mesures notifiées la semaine dernière par les autorités comoriennes", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un point de presse électronique, appelant de nouveau à la "levée immédiate" des mesures empêchant "le retour de ressortissants comoriens entrés irrégulièrement à Mayotte".
Dans un communiqué, le Quai d'Orsay s'est également dit déterminé "à faire progresser la coopération régionale conformément aux orientations fixées lors du dernier comité interministériel pour la coopération internationale et le développement, dans l’intérêt mutuel de la France et des Comores".
La convocation de Mohamed Soulaïmana intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et les Comores, sur fond de crise mahoraise. Le 21 mars dernier, le gouvernement de l’Union des Comores avait pris la décision de refuser, par une circulaire, les reconduites à la frontière des Comoriens en situation irrégulière à Mayotte. Dans la foulée, un bateau ramenant 95 migrants clandestins à Anjouan, en provenance de Mayotte, s'était vu refuser d'accoster et avait dû faire demi tour. Le premier ministre Edouard Philippe avait alors demandé au ministère des affaires étrangères une "action ferme et determinée".
Dans un communiqué, le Quai d'Orsay s'est également dit déterminé "à faire progresser la coopération régionale conformément aux orientations fixées lors du dernier comité interministériel pour la coopération internationale et le développement, dans l’intérêt mutuel de la France et des Comores".
La convocation de Mohamed Soulaïmana intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et les Comores, sur fond de crise mahoraise. Le 21 mars dernier, le gouvernement de l’Union des Comores avait pris la décision de refuser, par une circulaire, les reconduites à la frontière des Comoriens en situation irrégulière à Mayotte. Dans la foulée, un bateau ramenant 95 migrants clandestins à Anjouan, en provenance de Mayotte, s'était vu refuser d'accoster et avait dû faire demi tour. Le premier ministre Edouard Philippe avait alors demandé au ministère des affaires étrangères une "action ferme et determinée".