Il y a un an, dans la nuit du 5 au 6 septembre 2017, Irma ravageait Saint-Martin et Saint-Barthélémy, faisant onze morts, endommageant 95% des bâtiments. Un an après, où en est la reconstruction ? Réponse avec quelques chiffres clés.
Onze morts, 95% du bâti de Saint-Martin et Saint-Barthélémy endommagé, 2 milliards d'euros de dégâts recensés par les assurances, plusieurs établissements scolaires de Saint-Martin détruits, la préfecture frappée de plein fouet. Il y a un an, dans la nuit du 5 au 6 septembre 2017, le cyclone Irma, de catégorie 5 (la plus puissante), ravageait Saint-Martin et Saint-Barthélémy.
Un an après, quelle est la situation sur place ? Elle apparaît très contrastée entre les deux îles. Si à Saint-Barthélémy, les stigmates d'Irma ont quasiment disparu, ce n'est pas le cas à Saint-Martin, où malgré les 493 millions d'euros engagés par l'Etat, la reconstruction est plus lente. Explications en quelques chiffres clés.
En revanche, à Saint-Martin, "le processus de reconstruction est sensible mais plus lent", selon le ministère. Non seulement les dégâts causés par Irma étaient plus importants, mais les propriétaires ont moins de moyens financiers et seuls 40% d'entre eux étaient assurés. Phénomène aggravant, selon le gouvernement, les assurances ont tardé pour les indemnisations.
Enfin, l'île ne disposant que d'un seul port en eaux profondes, dans la partie hollandaise de Saint-Martin, l'acheminement des matériaux de reconstruction est compliqué. Autre difficulté, l'évacuation des nombreux débris d'Irma est problématique.
En revanche, à Saint-Barthélémy, "la plupart des grands hôtels ont annoncé leur réouverture pour la saison touristique 2018-2019", souligne le ministère des Outre-mer.
Depuis septembre 2017, l'Etat a progressivement débloqué 493 millions d'euros. D'abord des mesures d'urgence, puis pour soutenir la reconstruction et le redémarrage économique.
Sur les 330 millions de crédits débloqués pour la reconstruction, les collectivités ont bénéficié de 237 millions, les entreprises de 87 millions et les particuliers de 5 millions.
On se souvient des scènes de pillage et des rumeurs alarmantes qui courraient à Saint-Martin dans les jours qui ont suivi le passage d'Irma. Le ministère des Outre-mer explique qu'un an après le cyclone, une vingtaine de gendarmes supplémentaires (soit 220 au total) sont déployés à Saint-Martin pour assurer la sécurité.
Emmanuel Macron, qui s'était rendu à Saint-Martin et à Saint-Barthélémy en septembre 2017, une semaine après le passage de l'ouragan Irma dans la nuit du 5 au 6 septembre, s'était engagé à y revenir un an après.
Un an après, quelle est la situation sur place ? Elle apparaît très contrastée entre les deux îles. Si à Saint-Barthélémy, les stigmates d'Irma ont quasiment disparu, ce n'est pas le cas à Saint-Martin, où malgré les 493 millions d'euros engagés par l'Etat, la reconstruction est plus lente. Explications en quelques chiffres clés.
Selon le ministère des Outre-mer, qui fournit ces données, les stigmates d'Irma sont désormais peu visibles à Saint-Barthélémy : "Les ressources financières des particuliers, l'arrivée rapide de matériaux de reconstruction, la mobilisation des entreprises du BTP ont permis aux habitants et à la collectivité d'avoir les moyens d'engager énergiquement leurs travaux de reconstruction".
En revanche, à Saint-Martin, "le processus de reconstruction est sensible mais plus lent", selon le ministère. Non seulement les dégâts causés par Irma étaient plus importants, mais les propriétaires ont moins de moyens financiers et seuls 40% d'entre eux étaient assurés. Phénomène aggravant, selon le gouvernement, les assurances ont tardé pour les indemnisations.
Enfin, l'île ne disposant que d'un seul port en eaux profondes, dans la partie hollandaise de Saint-Martin, l'acheminement des matériaux de reconstruction est compliqué. Autre difficulté, l'évacuation des nombreux débris d'Irma est problématique.
A Saint-Martin, le tourisme constitue une ressource économique importante. Mais la reconstruction et la réouverture des hôtels ne se fait que progressivement. Avant Irma, l'île comptait 1.500 chambres d'hôtels. En septembre 2018, un an après Irma, environ 700 sont ouvertes. Plusieurs établissements annoncent leur réouverture pour 2019 ou 2020.
En revanche, à Saint-Barthélémy, "la plupart des grands hôtels ont annoncé leur réouverture pour la saison touristique 2018-2019", souligne le ministère des Outre-mer.
Comme l'explique par ici Guadeloupe la 1ère, la rentrée scolaire 2018 se fera dans 18 établissements, contre 21 avant Irma. Deux écoles et un collège ont dû fermer définitivement. Pour les 18 restants, la collectivité avait programmé, durant les deux mois de vacances, une série de travaux de réparation et de reconstruction. Mais certains chantiers ont pris du retard, et cela aura des conséquences sur les conditions de la rentrée. C’est le cas au lycée professionnel, à Concordia, mais aussi à la Cité Scolaire de la Savane : avant Irma, elle abritait un lycée et un collège ; aujourd’hui, elle reçoit aussi les élèves du collège Soualiga de Cul de Sac, soit un total de près de 1 600 élèves, qui l’an dernier allaient en cours par rotation, faute de salles suffisantes.
Depuis septembre 2017, l'Etat a progressivement débloqué 493 millions d'euros. D'abord des mesures d'urgence, puis pour soutenir la reconstruction et le redémarrage économique.
Sur les 330 millions de crédits débloqués pour la reconstruction, les collectivités ont bénéficié de 237 millions, les entreprises de 87 millions et les particuliers de 5 millions.
On se souvient des scènes de pillage et des rumeurs alarmantes qui courraient à Saint-Martin dans les jours qui ont suivi le passage d'Irma. Le ministère des Outre-mer explique qu'un an après le cyclone, une vingtaine de gendarmes supplémentaires (soit 220 au total) sont déployés à Saint-Martin pour assurer la sécurité.
Emmanuel Macron en visite à Saint-Martin et Saint-Barth fin septembre
Un an après le passage de l'ouragan, Emmanuel Macron se rendra fin septembre aux Antilles, selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux : "Il y aura un comité interministériel qui se tiendra dans les semaines qui viennent avant le déplacement du président de la République qui est prévu pour la fin du mois de septembre".Emmanuel Macron, qui s'était rendu à Saint-Martin et à Saint-Barthélémy en septembre 2017, une semaine après le passage de l'ouragan Irma dans la nuit du 5 au 6 septembre, s'était engagé à y revenir un an après.