La population de Saint-Martin s’oppose au nouveau Plan de prévention des risques naturels (PPRN). De vives tensions ont éclaté. La ministre des Outre-mer, Annick Girardin a réagi en suspendant le plan pour trois mois.
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"Après IRMA il fallait réagir, on va faire une pause de trois mois pour que le dialogue reprenne" a expliqué la ministre des Outre-mer Annick Girardin, mercredi 18 décembre, après plusieurs jours de tensions à Saint-Martin.
Le nouveau plan a donc agrandi les zones d’interdiction à la reconstruction. Et une partie de la population et des élus locaux se sont opposés à ce nouveau plan.
En attendant, la ministre des Outre-mer en a appelé au calme
Regardez l'interview d'Annick Girardin
Une simple pause ou des changements à prévoir ?
Pour la ministre des Outre-mer,"on est dans le cadre d’une réflexion mais il est encore prématuré de dire quelle seront les modifications du plan".Toutefois, elle concède que "ce plan doit être modifié, corrigé, et surtout expliqué étape par étape".Pourquoi le plan était contesté
En 2018, près d’un an après le passage de l’ouragan Irma, le président de la République, Emmanuel Macron, avait souhaité que le Plan de prévention des risques naturels (PPRN) soit modifié afin d’éviter tout nouveau drame.Le nouveau plan a donc agrandi les zones d’interdiction à la reconstruction. Et une partie de la population et des élus locaux se sont opposés à ce nouveau plan.
En attendant, la ministre des Outre-mer en a appelé au calme
À Saint-Martin, les manifestations en cours entraînent une insécurité intolérable sur le territoire. Je connais les attentes des Saint-Martinois mais je le rappelle : le retour au calme est indispensable.
— Annick Girardin (@AnnickGirardin) December 14, 2019
Des milliers d’habitants sans solutions pérennes
Après le passage de l'ourage Irma, des milliers d’habitants seraient sans solutions de relogement. La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a promis que lors de cette concertation, il faudra aussi réfléchir à trouver des solutions en terme de protection des populations : "Il y a aussi à construire en urgence des lieux d’abris pour ceux qui ont besoin de se protéger". La ministre termine en expliquant qu' "entre aujourd’hui et juin prochain, il faut que le dialogue avec les élus, les associations et la population soit renoué".Regardez l'interview d'Annick Girardin