L'Ecolojah, une école pour les enfants défavorisés au Bénin, est partie en fumée le 24 avril dernier. L'institution a été fondée par une famille guadeloupéenne qui appelle aujourd'hui à la solidarité pour la reconstruire.
Vingt ans de travail partis en fumée. Le 24 avril dernier, l'Ecolojah, une école installée au Bénin, a été détruite par un incendie accidentel. Le bâtiment est situé à Ahozon, dans un espace octroyé par le gouvernement béninois, au cœur d'une forêt. Malheureusement, des voisins autorisés à pratiquer le brûlis pour préparer leurs terres à la culture du maïs, ont déclenché un feu qui s'est répandu jusqu'au site de l'école.
Au milieu d'allées nommées en hommage à Malcom X, Marcus Garvey ou encore Thomas Sankara, les élèves d'Ecolojah apprennent l'agriculture, l'écologie et l'histoire panafricaine, au même titre que le programme scolaire officiel du Bénin.
"Une école-pilote" selon Mère Jah, pour "sortir du modèle issu de la colonisation" et "établir un nouveau modèle qui prendra racine dans leurs propres valeurs et répondra à leurs besoins." L'école accueille en priorité des enfants issus de milieux défavorisés, isolés ou orphelins. Entre 100 et 200 élèves s'y installent chaque année.
Écoutez Mère Jah, jointe au Bénin :
Pour participer à la cagnotte, c'est par ici.
L'école était vide parce que nous étions en congés de Pâques. Les agriculteurs n'ont pu nous alerter que lorsque la première salle de classe avait été détruite par les flammes. Tout a brûlé malgré l'intervention des pompiers.
- Mère Jah, fondatrice
Enfants défavorisés
L'école, "rurale et humanitaire" a été fondée en octobre 1999 par Père et Mère Jah, une famille originaire de Guadeloupe installée dans le pays depuis une vingtaine d'années. "Nous avons quitté la Guadeloupe. En tant que rastafaris, nous devons faire la repatriation, c'est à dire, le retour sur nos terres."Au milieu d'allées nommées en hommage à Malcom X, Marcus Garvey ou encore Thomas Sankara, les élèves d'Ecolojah apprennent l'agriculture, l'écologie et l'histoire panafricaine, au même titre que le programme scolaire officiel du Bénin.
"Une école-pilote" selon Mère Jah, pour "sortir du modèle issu de la colonisation" et "établir un nouveau modèle qui prendra racine dans leurs propres valeurs et répondra à leurs besoins." L'école accueille en priorité des enfants issus de milieux défavorisés, isolés ou orphelins. Entre 100 et 200 élèves s'y installent chaque année.
Appel à la solidarité
La famille Jah appelle donc aujourd'hui à la solidarité pour reconstruire cette école. "Cela passe par deux choses, reconstruire grâce aux dons mais aussi grâce aux volontaires qui pourraient prêter leurs forces et leurs connaissances", explique Mère Jah. Une cagnotte en ligne a été lancée pour récolter des dons à travers le monde. "On espère pouvoir vous dire "oui" triomphalement dans 45 jours", confie-t-elle dans un sourire, soit à la date de fin de la cagnotte.Écoutez Mère Jah, jointe au Bénin :
Mère Jah : "Il faut reconstruire l'école"