Les week-ends, La1ere.fr vous propose un voyage dans le temps et l’histoire avec les archives de l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). En 1975, un reportage de l'ORTF était dédié à la proclamation d'indépendance des Comores, une décision unilatérale loin de faire l'unanimité à Mayotte.
Des relations diplomatiques tendues entre la France et les Comores ? Cela ne date pas des Jeux des îles de l'océan Indien organisés cette semaine à La Réunion, cela fait 40 ans que ça dure. Depuis le 6 juillet 1975, plus précisément, date de la proclamation unilatérale d'indépendance par le président de l'époque, Ahmed Abdallah (à noter que le Quai d'Orsay a récemment félicité les Comores pour la célébration des 40 ans de leur indépendance). Retour au 6 juillet 1975 : l'ORTF (office national de radiodiffusion télévision française) diffuse alors un reportage sur cette décision de l'archipel et évoque les velléités des Mahorais de rester français.
Deux ans auparavant, en 1973, la France et les Comores ont signé une déclaration commune prévoyant l'indépendance dans les cinq années à venir, rappelle le journaliste Michel Badaire. Face aux dissensions mahoraises, l'Assemblée nationale décide l'organisation d'un référendum île par île, "ce qui aurait permis, peut-être, aux habitants de Mayotte de rester français, et ce dont, bien sûr, le chef des Comores, Ahmed Abdallah, ne voulait pas entendre parler, d'où sa décision unilatérale", analyse-t-il. Un an après, en 1976, les Mahorais voteront leur attachement à la France lors d'un référendum d'autodétermination.
Source : INA
Deux ans auparavant, en 1973, la France et les Comores ont signé une déclaration commune prévoyant l'indépendance dans les cinq années à venir, rappelle le journaliste Michel Badaire. Face aux dissensions mahoraises, l'Assemblée nationale décide l'organisation d'un référendum île par île, "ce qui aurait permis, peut-être, aux habitants de Mayotte de rester français, et ce dont, bien sûr, le chef des Comores, Ahmed Abdallah, ne voulait pas entendre parler, d'où sa décision unilatérale", analyse-t-il. Un an après, en 1976, les Mahorais voteront leur attachement à la France lors d'un référendum d'autodétermination.
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