Pour célébrer le 1er mai, chaque pays a ses traditions. Le défilé syndical, reste l'une des manifesations les plus repandues. En Outre-mer, il est un territoire qui a choisi les clochettes à la place des banderoles. Direction Saint-Pierre-et-Miquelon.
Le 1er mai, cette journée traditionnellement dédiée aux travailleurs, n'est pas célébré de la même manière partout. Il s'agit d'un jour férié, quasi universel, qui depuis la fin du XIXème siècle et surtout le XXème, est lié aux droits sociaux acquis par les travailleurs.
Brève histoire du 1er mai
Cette journée est née aux Etats-Unis, où le 1er mai de chaque année voyait les contrats de travail se renouveler (ou pas...), tout comme les contrats de location. Cette date remettait en cause tous les ans, le statut et la situation des ouvriers et employés. En 1886, une grève générale est décrétée, le 1er mai. La revendication principale est la réduction du temps de travail, à savoir, la journée de huit heures. C'est en hommage à six ouvriers de Chicago, injustement jugés, que la journée devient à l’appel des organisations syndicales, celle des travailleurs du monde entier.
Les organisations syndicales vont faire de cette journée du 1er mai, une journée de fête, mais également de revendication. Chaque ville voit son défilé couvrir les rues, dans l'Hexagone, comme en Outre-mer.
Pas de défilé à SPM
Un endroit échappe à la règle. En effet, dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, on ne défile pas dans la fumée rose des fumigènes. On ne crie pas de consignes. Ce n’est pas une tradition, les syndicats y sont d’ailleurs récents. Ecoutez les explications dans ce reportage du 5 mai 2003, de RFO Saint-Pierre-et-Miquelon :
Mais à Saint-Pierre-et-Miquelon, une autre tradition, plus printanière, s’est peu à peu imposée. Le muguet et ses clochettes, sont devenus un geste incontournable du 1er mai. Porte-bonheur, tradition, ou juste pour l'offrir, la petite fleur est porteuse de nombreuses symboliques. Il y même des connaisseurs, qui comptent les clochettes…
Voyez ce reportage de RFO Saint-Pierre-et-Miquelon, daté du 5 mai 1998.