Sous la neige, au lagon, sous un cocotier ou sur le volcan, Noël se vit différement selon les territoires. Parfois, loin de la famille et des traditions locales. Pour ceux-là et pour tous, Dédé Saint-Prix avait imaginé en 2014 un Noël sur la Seine : musique, spécialités et surtout ambiance créoles.
Qu'est donc ce qui manque le plus lors des fêtes de fin d'année quand on est loin de chez soi et de sa famille ? Est-ce l'ambiance ? Les diverses traditions qui accompagnent les journées et les préparatifs du Réveillon ? C'est certainement un mélange de tout cela, qui donne l'envie de se retrouver, de manger ensemble, et aussi de chanter, à la manière antillaise, par exemple : un Chanté Nwel.
Chanté Nwel, "chanter Noël", une tradition antillaise qui se déroule entre les fêtes de la Toussaint et Noël, notamment en Guadeloupe et Martinique. Les chants de Noël, s'ils conservent souvent les paroles d'origine en français, sont joués aux rythmes des Antilles et sont souvent adaptés en créole.
En 2014, sur le Bateau chocolaté, une péniche amarrée sur la Seine, Dédé Saint-Prix avec des amis et des musiciens, nous propose un voyage au cœur des traditions caribéennes.
"Tout le monde sait que l'on écoute du zouk, qu'il y a des plages et des cocotiers. Mais les gens ne connaissent pas forcement le Chanté Nwel, les flûtes en bambou, le conte créole. J'ai voulu mettre tout ça en lumière...", nous dit Anne Saint-Prix, hôtesse de cette péniche devenue terre créole, le temps des fêtes.
Une soirée au son des chants et des tambours, avec la merveilleuse flûte des Mornes, jouée par Max Cilla, venu lui aussi jouer avec Dédé Saint-Prix et ses amis.
Embarquez donc sur cette péniche créole, avec le reportage de RFO Paris, de Sarah Ben Cherifa et Massimo Bulgarelli, le 27 décembre 2014 :