Les week-ends, La1ere.fr vous propose un voyage dans le temps et l’histoire avec ses archives. En 1999, Christiane Taubira, alors députée de Guyane, expliquait pourquoi il lui semblait primordial qu'une loi déclare que l'esclavage est un crime contre l'humanité.
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Depuis quelques semaines, la question de l’esclavage refait surface avec les horribles exactions commises en Libye. En 1999, Christiane Taubira, alors députée de Guyane, ferraille à l’Assemblée nationale pour qu’une loi reconnaisse enfin la traite et l’esclavage en tant que crimes contre l’humanité. La première lecture de la proposition de loi a lieu dans l’hémicycle de l'Assemblée le 18 février. Après deux années de débats parfois houleux, la loi est définitivement adoptée le 10 mai 2001 en première lecture par le Sénat.
Son article premier stipule : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité. » En 2006, la République choisit symboliquement le 10 mai comme Journée commémorative de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions.
>>> REGARDEZ : L’esclavage, un crime contre l’humanité pour Christiane Taubira (RFO, février 1999)
Son article premier stipule : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité. » En 2006, la République choisit symboliquement le 10 mai comme Journée commémorative de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions.
>>> REGARDEZ : L’esclavage, un crime contre l’humanité pour Christiane Taubira (RFO, février 1999)