Gilles Biron n'a jamais parcouru 400 m en moins de 45"05. La dernière fois qu'il a atteint cette performance, c'était le 14 juillet, en Suisse. Il avait déjà réalisé ce chrono il y a un an, au Salvador. Mais plus vite, il ne l'a jamais fait. Pourtant, il va falloir passer sous la fatidique barre des 45 secondes s'il veut avoir une chance de décrocher un titre aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Pour le moment, il n'y est pas encore. Dimanche 4 août, pour son entrée en lice dans la compétition, le sprinteur martiniquais n'a pas réussi à se qualifier pour les demi-finales de son épreuve fétiche. Il a fini dernier de sa série avec un temps de 46"19. Soit dans le bas du classement général.
Je suis extrêmement déçu. Les sensations que j'ai à l'entraînement ne se sont pas reflétées sur cette course. Il fallait "juste" que je fasse mon record pour passer, et c'est pas passé.
Gilles Biron, athlète engagé dans le 400 m
Loin devant lui, le Britannique Charles Dobson a tracé. Il a réalisé un temps de 44"96 et a terminé en tête de la série. Mais ce n'est pas la plus grande concurrence du Français. Les Américains Michael Norman (44"10) et Quincy Hall (44"28) ont clairement dominé le premier tour. Au total, plus d'une quinzaine de coureurs ont terminé leurs 400 m en moins de 45 secondes.
En échouant à se qualifier pour les demi-finales, prévues mardi, Gilles Biron, champion de France du 400 mètres en 2021 et détenteur du record martiniquais, doit dire adieu à la journée de repos de lundi. Tandis que les demi-finalistes pourront se préparer pour leur course (mardi, à 19h35), lui devra tout donner au repêchage, à 11h20, heure de Paris. Le premier de chaque série et les deux meilleurs temps suivants seront qualifiés pour les demis. Ce sera sa dernière chance pour espérer obtenir une médaille individuelle à ces Jeux de Paris 2024.