La journaliste Audrey Pulvar a été élue ce mercredi présidente de la Fondation de Nicolas Hulot, qui avait démissionné le 17 mai, après sa nomination au ministère de la Transition écologique et solidaire, a annoncé l'ONG.
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"Le conseil d'administration de la fondation a élu Audrey Pulvar au poste de présidente et validé le changement de nom de la fondation", créée en 1990, qui perd le nom de son fondateur et s'appellera désormais "Fondation pour la nature et l'homme", selon un communiqué qui ne précise pas les raisons de ce choix.
C'est un nouveau tournant dans la carrière d'Audrey Pulvar. A 45 ans, la journaliste originaire de Martinique, qui avait fait ses débuts télévisés en 1995 sur une chaîne antillaise, a déjà un CV bien rempli. Elle a notamment présenté le 19/20 sur France 3, participé comme chroniqueuse à des émissions dont "On n'est pas couché" sur France 2, travaillé sur France Inter et RTL. Elle s'était aussi lancée dans la presse écrite en 2013 en prenant la direction de la rédaction des Inrocks, mais avait démissionné au bout de quelques mois.
La Fondation Nicolas Hulot compte aujourd'hui 25 permanents (avec un financement assuré à environ 1/3 par des dons de particuliers, 1/3 par du mécénat d'entreprises et 1/3 par des subventions publiques ou privées). Elle s'appuie sur un conseil scientifique, auquel ont appartenu Théodore Monod ou encore Paul-Emile Victor. Aujourd'hui dirigé par le philosophe Dominique Bourg, ce conseil compte parmi sa vingtaine de membres des sociologues, des économistes, des écologues, des climatologues, des historiens ou encore des astrophysiciens.
La FNH est ainsi très engagée contre l'accord de commerce UE-Canada (CETA), accusé d'attenter au principe de précaution et de nuire au droit à l'information des citoyens en matière environnementale.
C'est un nouveau tournant dans la carrière d'Audrey Pulvar. A 45 ans, la journaliste originaire de Martinique, qui avait fait ses débuts télévisés en 1995 sur une chaîne antillaise, a déjà un CV bien rempli. Elle a notamment présenté le 19/20 sur France 3, participé comme chroniqueuse à des émissions dont "On n'est pas couché" sur France 2, travaillé sur France Inter et RTL. Elle s'était aussi lancée dans la presse écrite en 2013 en prenant la direction de la rédaction des Inrocks, mais avait démissionné au bout de quelques mois.
Temporairement privée d'antenne
Ancienne compagne d'Arnaud Montebourg (2010-2012) alors député et président PS du conseil général de Saône-et-Loire, elle présente des émissions depuis 2013 sur iTELE, devenue CNews. La journaliste avait été temporairement privée d'antenne fin avril par CNews pour avoir signé en pleine campagne électorale une pétition contre Marine Le Pen et pour Emmanuel Macron. Elle a ensuite repris des émissions de fin de semaine (Vendredi Pulvar, Samedi Pulvar et Dimanche Pulvar) sur la chaîne d'info du groupe Canal+.Je me consacrerai avc conviction et enthousiasme à ces nouveaux défis.Ensemble inventons 1 monde plus juste,plus sobre,plus généreux #climat https://t.co/GvNDaxS7Xm
— Audrey PULVAR (@AudreyPulvar) 28 juin 2017
La Fondation Nicolas Hulot compte aujourd'hui 25 permanents (avec un financement assuré à environ 1/3 par des dons de particuliers, 1/3 par du mécénat d'entreprises et 1/3 par des subventions publiques ou privées). Elle s'appuie sur un conseil scientifique, auquel ont appartenu Théodore Monod ou encore Paul-Emile Victor. Aujourd'hui dirigé par le philosophe Dominique Bourg, ce conseil compte parmi sa vingtaine de membres des sociologues, des économistes, des écologues, des climatologues, des historiens ou encore des astrophysiciens.
Soutenir les initiatives environnementales
L'ONG s'est donné pour mission d' "accélérer les changements de comportements individuels et collectifs", et de soutenir les initiatives environnementales permettant d'engager la transition écologique de nos sociétés. Ces dernières années, elle a été très active sur de nombreux dossiers, qu'il s'agisse de lutter contre le réchauffement planétaire ou pour la santé environnementale (refus des pesticides néonicotinoïdes).La FNH est ainsi très engagée contre l'accord de commerce UE-Canada (CETA), accusé d'attenter au principe de précaution et de nuire au droit à l'information des citoyens en matière environnementale.