Depuis l'annonce de sa nomination au gouvernement, Laura Flessel a le droit aux gros titres de journaux, qui saluent quasi unanimement le choix d'Edouard Phillipe de recruter l'ancienne championne d'escrime.
Lorsque Le Populaire du Centre titre sur "la refondation" Macron, le visage de l'ancienne championne s'invite en Une, aux côtés de Nicolas Hulot, Gérard Collomb, et Bruno le Maire. La Provence et le Télégramme ont également fait le choix de la faire apparaitre en une, aux cotés d'autres ministres emblématiques du gouvernement Philippe.
Des articles élogieux
Au-delà des photos, que dit la presse au sujet de la ministre guadeloupéenne de 45 ans? De nombreux articles lui sont consacrés. Europe 1 dresse ses atouts et ses points faibles, qui sont parfois les mêmes. Ainsi "elle est issue de la société civile sans mandat électoral ni gouvernemental", liste le site dans ses atouts, avant d'inscrire plus bas dans ses points faibles "Elle n'a aucune expérience politique et ministérielle."
"Peu de gens auraient parié sur sa nomination au gouvernement", écrit l'Equipe qui précise que "dans les heures qui avaient précédé sa nomination, d'autres noms avaient été avancés, ceux de Marie-Anne Montchamp ou d'Amélie Oudéa-Castéra". La 1ere.fr avait pourtant émis l'hypothèse Flessel depuis plusieurs jours.
Une image jamais écornée
Le quotidien sportif rapporte la surprise de Laura Flessel : "mon nom ne circulait pas du tout (…) J'ai dit oui. J'ai peu dormi mais j'ai plein d'idées".
"Une des sportives les plus, populaires", "championne exceptionnelle, charismatique, professionnelle dans tous les compartiments de sa vie" "carrée, méticuleuse, déterminée", le portrait de la nouvelle ministre est sans équivoque. Même quand Le Monde rappelle un contrôle anti dopage positif en 2002. "Deux jours avant les Mondiaux, la gauchère révélait d’elle-même avoir été contrôlée positive à un test antidopage. En cause : des cachets de coramine glucose, substance dopante. L’escrimeuse avait plaidé son innocence, se disant « victime »de la médication dispensée par un kinésithérapeute vacataire."
"Son image n'en aura jamais souffert", assure l'Equipe, qui rappelle que les trois mois de suspension qui ont suivi cet aveu était liés à "une erreur de son entourage médical".
Un "signal fort" pour Paris 2024
Laura Flessel a la lourde tâche de convaincre le CIO avec la candidature de Paris pour les Jeux olympiques de 2024, une mission dans laquelle s'est déjà investie en tant qu'ambassadrice de Paris 2024. "Cette nomination est un signal fort", assure l'Equipe qui conclut après que Laura Flessel a déclaré qu'avec elle, les choses allaient bouger : "si la ministre est à la mesure de la championne , ca ne fait aucun doute"