La demie d’ouverture réunionnaise Caroline Drouin est de retour dans le groupe France. Après une titularisation lors des victoires des Bleues contre l’Italie et l’Irlande, elle avait manqué les deux matchs suivants, contre l’Écosse et le pays de Galles à cause d’une blessure au genou. Les examens complémentaires n’ont rien révélé de grave. Laissé au repos, la stratège, est apte à tenir sa place ce week-end, face au XV d’Angleterre et elle se veut rassurante.
Dans une interview dans un grand quotidien sportif, ce mercredi 27 avril 2022, elle déclare avoir "une petite douleur à un genou et j‘ai une grosse inflammation durant la semaine de préparation au Pays de Galles. On a décidé de faire l’impasse sur Cardiff et je me suis soignée à la place pour mieux préparer le match contre l’Angleterre. Ce n’était pas clairement prévu, l’annonce du forfait n’a pas été facile mais j’ai basculé rapidement en me disant que le Tournoi n’était pas fini. Et il semble qu’on a bien fait de choisir cette option. Pour l’instant tout va mieux. C’est cool de retrouver les sensations, le terrain, j’espère que ce sera pareil ce week-end."
Apte à jouer face à l’Angleterre
La Réunionnaise a repris l’entraînement avec ses coéquipières. Elle a disputé l’intégralité de la séance, visiblement sans gêne particulière. A trois jours de la rencontre contre l’Angleterre, samedi 30 avril 2022 à Bayonne, les Tricolores - jusque-là invaincues tout comme leurs adversaires dont elles partagent le même nombre de points (20 points en quatre matchs, montent en régime dans leur préparation. "Elles auront un autre entraînement intensif jeudi mais beaucoup plus court où l’on cherchera la vélocité. Depuis dimanche matin, on a vraiment commencé avec elles le travail d’analyse du jeu de l’Angleterre", confie dans L’Equipe Samuel Cherouk, l’entraineur des avants.
Impossible n’est pas français
Les Françaises se sont offertes ce dont elles rêvaient en début du tournoi : une finale face à l’Angleterre, un adversaire redoutable, lors de la dernière journée. Le vainqueur soulèvera le trophée et réalisera en prime le Grand Chelem. Samedi, les coéquipières de la Réunionnaise Caroline Drouin et de l’Antillaise Julie Annery auront fort à fort dans ce moment crucial, ce "crunch" en terres basques.
Six fois vainqueur du Tournoi dans son histoire, l’équipe de France féminine n’est donc qu’à un match d’imiter les hommes au mois de mars. "A nous le staff de ne pas leur mettre de pression inutile et négative en leur parlant des 9 derniers matchs" (La France n’a plus battu l’Angleterre depuis 9 matchs – 8 défaites et 1 nul), déclare Samuel Cherouk. Les Françaises, qui pourront compter sur un Stade Jean Dauger à guichets fermés, devront peut-être davantage s’appuyer sur leur jeu au pied et mettre l’accent sur leur défense et espérer que Caroline Drouin, apte à tenir sa place, fasse parler la magie de son rugby.