Le Cran, Conseil représentatif des associations noires de France et l'association Vivre ont déposé une plainte contre X après la "disparition" d'archives concernant le chlordécone au ministère de l'agriculture.
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Le Cran et l'association Vivre, qui "défend les personnes victimes d'empoisonnement au chlordécone", ont décidé de porter plainte pour violation des obligations de conservation d'archives publiques, détournement d'archives publiques, corruption active et recel après la dispartition de 17 années d'archives au ministère de l'agriculture.
L'avocat du Cran, Maître Christophe Leguevaques a demandé ce mardi 16 juillet au Parquet de Paris l'ouverture d'une enquête pour comprendre pourquoi des documents sur l'état des connaissances à propos de la dangerosité du chlordécone ont disparu. Une plainte déposée malgré tout "un peu précipitamment", précise Ghyslain Vedeux, Président du Cran. "Il s'agit d'un projet de plainte qui doit être corrigé et déposé au mois de septembre ou octobre."
Sur le fond, l'avocat évoque dans une interview accordée à Célia Cléry "un crime colonial" et il envisage "une action collective des Antillais [...] pour forcer la main au gouvernement afin qu'il comprenne que les beaux discours et les belles promesses ça suffit".
Lors des auditions de la commission d'enquête parlementaire sur l'utilisation du Chlordécone et du Paraquat comme insecticide aux Antilles, Bruno Ferreira, le directeur général de l'alimentation (DGAL), avait indiqué:
Regardez le reportage de Cécile Marre de Martinique la1ère
Jusqu'au 12 juillet dernier, cette commission, présidée par le député de Martinique Serge Letchimy, a auditionné de nombreux représentants de l'Etat et des collectivités, mais aussi des agriculteurs et des scientifiques.
L'objectif était notamment de mieux cerner l'impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation du chlordécone et du paraquat, de connaître les responsabilités publiques et privées pour ce qui concerne la prolongation des autorisations de commercialisation des deux produits, mais aussi d'évaluer la nécessité et les modalités d’une indemnisation des préjudices des victimes et de ces territoires.
L'avocat du Cran, Maître Christophe Leguevaques a demandé ce mardi 16 juillet au Parquet de Paris l'ouverture d'une enquête pour comprendre pourquoi des documents sur l'état des connaissances à propos de la dangerosité du chlordécone ont disparu. Une plainte déposée malgré tout "un peu précipitamment", précise Ghyslain Vedeux, Président du Cran. "Il s'agit d'un projet de plainte qui doit être corrigé et déposé au mois de septembre ou octobre."
Sur le fond, l'avocat évoque dans une interview accordée à Célia Cléry "un crime colonial" et il envisage "une action collective des Antillais [...] pour forcer la main au gouvernement afin qu'il comprenne que les beaux discours et les belles promesses ça suffit".
Maître Christophe Leguevaques
Nous avons en effet une absence de compte-rendu entre février 1972 et juin 1989 [...] aux archives que nous devons avoir au ministère de l'Agriculture.
Bruno Ferreira, Directeur général de l'Alimentation
Regardez le reportage de Cécile Marre de Martinique la1ère
Jusqu'au 12 juillet dernier, cette commission, présidée par le député de Martinique Serge Letchimy, a auditionné de nombreux représentants de l'Etat et des collectivités, mais aussi des agriculteurs et des scientifiques.
L'objectif était notamment de mieux cerner l'impact économique, sanitaire et environnemental de l’utilisation du chlordécone et du paraquat, de connaître les responsabilités publiques et privées pour ce qui concerne la prolongation des autorisations de commercialisation des deux produits, mais aussi d'évaluer la nécessité et les modalités d’une indemnisation des préjudices des victimes et de ces territoires.