Via le Canard Enchaîné, Christiane Taubira lance un nouvel avertissement à Manuel Valls qui a critiqué la politique pénitentiaire de l'ex-garde des sceaux. "Il ne faut pas me chercher (...) Je peux devenir méchante".
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Larvée jusqu'à présent, la guerre entre Manuel Valls et Christiane Taubira semble cette fois déclarée. En témoignent les propos de l'ex-ministre de la Justice rapportés par le Canard Enchaîné de ce mercredi 24 août. Revenant sur les critiques de Manuel Valls début août à propos de son action concernant les prisons lorsqu'elle était au ministère de la Justice, Christiane Taubira prévient :
Voilà Manuel Valls averti, s'il ne l'était déjà. Ce message lancé à travers le Canard Enchaîné est le signe que Christiane Taubira reste très attentive et n'est pas en retrait de la vie politique, même si elle a observé ces dernières semaines une cure de silence médiatique. C'est aussi le cas sur les réseaux sociaux, où elle est d'ordinaire plus assidue.
Elle ne s'est pas exprimé sur l'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy. Pas un mot non plus sur les déclarations de candidature, à gauche, de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, alors qu'elle était considérée comme proche des ex-frondeurs du gouvernement.
Nul doute qu'à l'approche des échéances politiques (primaires à droite et à gauche, présidentielle 2017), elle sortira de son silence pour faire entendre sa voix. Une parole qui pèsera forcément dans le débat.
Il ne faut pas me chercher (...)Avant que le budget de la Justice ait été voté, les annonces ne sont que carton-pâte et bla-bla-bla (...) Il ne faut pas que ces deux-là (NDLR: Valls et Urvoas) jouent à me faire la guerre (...) Je peux devenir méchante."
En retrait, pour l'instant
Voilà Manuel Valls averti, s'il ne l'était déjà. Ce message lancé à travers le Canard Enchaîné est le signe que Christiane Taubira reste très attentive et n'est pas en retrait de la vie politique, même si elle a observé ces dernières semaines une cure de silence médiatique. C'est aussi le cas sur les réseaux sociaux, où elle est d'ordinaire plus assidue. Elle ne s'est pas exprimé sur l'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy. Pas un mot non plus sur les déclarations de candidature, à gauche, de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, alors qu'elle était considérée comme proche des ex-frondeurs du gouvernement.
Nul doute qu'à l'approche des échéances politiques (primaires à droite et à gauche, présidentielle 2017), elle sortira de son silence pour faire entendre sa voix. Une parole qui pèsera forcément dans le débat.