C’était il y a un mois, c’était il y a 5 ans...La même haine, la même horreur. Mais nous vivons libres. Nous avons le droit de croire ou de ne pas croire, de nous moquer des religions, de nous émanciper d’une éducation. Nous ne renoncerons pas. #Republique #Laicite #VivreLibres🇫🇷 pic.twitter.com/vtQNfOiGcV
— Audrey PULVAR (@AudreyPulvar) November 13, 2020
130 personnes avaient perdu la vie dans ces attaques, les plus meurtrières commises sur le sol français, mais des miliers de personnes, rescapées, proches de victimes, ou simples voisines, vivent aujourd'hui avec le souvenir de cette soirée. "Des noms, des visages, des femmes, des hommes, de tous âges, croyants ou non, de nationalités différentes, tant de vies fauchées le 13 novembre 2015 à Paris par la barbarie", note Philippe Naillet, député de la 1ère circonscription de La Réunion.
Une date marquée au fer rouge dans de nombreux esprits aussi en Outre-mer, où l'émotion fût vive. Cinq ans après, alors que le 13 novembre tombe également un vendredi, plusieurs personnalités ultramarines ont souhaité rendre hommage aux victimes. "N'oublions jamais leurs sourires, leurs visages, leur amour de la vie", écrit ainsi la députée du Val-de-Marne Maud Petit, d'origine martiniquaise.
🕯️In Memoriam. N'oublions jamais leurs sourires, leurs visages, leur amour de la vie. #13Novembre2015 pic.twitter.com/rz5yy3auTH
— Maud Petit (@MaudPetit_AN94) November 13, 2020
130 morts, 413 blessés.
— Philippe Naillet (@PNaillet) November 13, 2020
Des noms, des visages, des femmes, des hommes, de tous âges, croyants ou non, de nationalités différentes, tant de vies fauchées le #13Novembre2015 à #Paris par la barbarie.
Pensées aux victimes et à leurs proches.
Ne les oublions pas.#13novembre pic.twitter.com/CN4hv24oBv
Fluctuat Nec Mergitur
La députée de l'Essonne Stéphanie Atger, d'origine martiniquaise et polynésienne, rappelle elle la devise de la ville de Paris, "Fluctuat Nec Mergitur" ("elle est battue par les flots mais ne sombre pas"), tout comme Maina Sage, députée de Polynésie.« Fluctua Nec Mergitur ».
— Stéphanie Atger (@StephanieAtger) November 13, 2020
La devise de la ville de Paris qui prend tout son sens il y a 5 ans, le 13 novembre.
Il y a cinq ans, des vies décimées, arrachées, brisées à Paris et à Saint Denis. pic.twitter.com/LU7vLcYyG6
#13Novembre2015 FLUCTUAT NEC MERGITUR ! Tout mon soutien aux familles endeuillées par les actes terroristes. 5 ans, on n’oublie rien , on ne lâchera rien pour défendre nos libertés d’opinion. Courage à nos décideurs, aux forces civiles et militaires, de sécurité et d’urgence. pic.twitter.com/IBk4oWLb2e
— Maina Sage (@MainaSage) November 13, 2020
Vendredi 13 novembre 2020.
— Christine KELLY (@christine_kelly) November 13, 2020
Vendredi 13 novembre 2015.
Pensées à toutes les familles des victimes. #13Novembre2015 pic.twitter.com/MNcMhN4IFl
Série d'hommages
Malgré la situation sanitaire et le confinement, les autorités ont organisé une série d'hommages ce vendredi, en pleine recrudescence de la menace terroriste dans le pays. Accompagné notamment de la maire de Paris Anne Hidalgo, le Premier ministre Jean Castex s'est rendu dans la matinée au Bataclan, devant le Stade de France et sur des terrasses de café à Paris, visés par les commandos téléguidés par le groupe Etat islamique.Le procès des attentats du 13 novembre se tiendra en septembre 2021. Un dispositif hors norme a été instaurée avec notamment la construction d'une salle spéciale pour accueillir les 1 750 parties civiles, 300 avocats, vingt accusés et centaines de journalistes qui seront présents.