Cinq ans après, les personnalités ultramarines rendent hommage aux victimes des attentats du 13 novembre

Stèle en mémoire des victimes blessées et assassinées lors des attentats du 13 Novembre 2015 à Paris, ici devant le Bataclan.
Même si les cérémonies d'hommage n'ont pas pu se tenir à cause du confinement, les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux envers les victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. Les personnalités ultramarines se souviennent.
"C'était il y a un mois, c'était il y a cinq ans", a tweeté Audrey Pulvar ce vendredi 13 novembre. La journaliste et politique martiniquaise a rendu hommage aux victimes des attaques qui ont eu lieu il y a cinq ans à Paris et Saint-Denis.
 
130 personnes avaient perdu la vie dans ces attaques, les plus meurtrières commises sur le sol français, mais des miliers de personnes, rescapées, proches de victimes, ou simples voisines, vivent aujourd'hui avec le souvenir de cette soirée. "Des noms, des visages, des femmes, des hommes, de tous âges, croyants ou non, de nationalités différentes, tant de vies fauchées le 13 novembre 2015 à Paris par la barbarie", note Philippe Naillet, député de la 1ère circonscription de La Réunion.
 
Une date marquée au fer rouge dans de nombreux esprits aussi en Outre-mer, où l'émotion fût vive. Cinq ans après, alors que le 13 novembre tombe également un vendredi, plusieurs personnalités ultramarines ont souhaité rendre hommage aux victimes. "N'oublions jamais leurs sourires, leurs visages, leur amour de la vie", écrit ainsi la députée du Val-de-Marne Maud Petit, d'origine martiniquaise. 
      

Fluctuat Nec Mergitur

La députée de l'Essonne Stéphanie Atger, d'origine martiniquaise et polynésienne, rappelle elle la devise de la ville de Paris, "Fluctuat Nec Mergitur" ("elle est battue par les flots mais ne sombre pas"), tout comme Maina Sage, députée de Polynésie. 
   

Série d'hommages

Malgré la situation sanitaire et le confinement, les autorités ont organisé une série d'hommages ce vendredi, en pleine recrudescence de la menace terroriste dans le pays. Accompagné notamment de la maire de Paris Anne Hidalgo, le Premier ministre Jean Castex s'est rendu dans la matinée au Bataclan, devant le Stade de France et sur des terrasses de café à Paris, visés par les commandos téléguidés par le groupe Etat islamique. 

Le procès des attentats du 13 novembre se tiendra en septembre 2021. Un dispositif hors norme a été instaurée avec notamment la construction d'une salle spéciale pour accueillir les 1 750 parties civiles, 300 avocats, vingt accusés et centaines de journalistes qui seront présents.