François Bayrou, a dévoilé, mercredi 22 février, son "offre d'alliance" à Emmanuel Macron pour la présidentielle. Le président du MoDem a également confié son "incompréhension" face aux propos du leader "d'En marche!" qui avait qualifié la colonisation française de "crimes contre l'humanité".
•
Le président du MoDem François Bayrou, qui a dévoilé, mercredi 22 février, son "offre d'alliance" à Emmanuel Macron pour la présidentielle, a confié son "incompréhension" face aux propos du leader d'En marche!, qui avait qualifié la colonisation française de "crime contre l'humanité".
"J'ai exprimé à Emmanuel Macron lui-même mon incompréhension", a déclaré François Bayrou lors d'une conférence presse où il a annoncé son renoncement à une candidature présidentielle.
La colonisation constitue selon François Bayrou une pratique que "l'humanité a vécue depuis son origine et pendant des millénaires". "Heureux que nous ayons quitté ce temps-là", François Bayrou a tenu à reconnaître "les souffrances qui ont été causées par ce mouvement-là dans tous les sens et dans tous les camps". "En tous cas, je ne considère pas qu'il s'agisse de crime contre l'humanité", a-t-il conclu.
"J'ai exprimé à Emmanuel Macron lui-même mon incompréhension", a déclaré François Bayrou lors d'une conférence presse où il a annoncé son renoncement à une candidature présidentielle.
"Une phrase blessante"
Emmanuel Macron avait déclaré la semaine dernière que "la colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie". Mais pour François Bayrou, "c'est une phrase blessante pour beaucoup de Français, et qui ne correspond pas à la vérité historique". Le maire de Pau a rappelé que "le crime contre l'humanité est imprescriptible et c'est un crime qui vise à faire disparaître de la terre une partie de l'humanité". "Ce qu'a été cet épisode de la présence de la France en Algérie et en Afrique ne correspond absolument pas à ça", a-t-il souligné.La colonisation constitue selon François Bayrou une pratique que "l'humanité a vécue depuis son origine et pendant des millénaires". "Heureux que nous ayons quitté ce temps-là", François Bayrou a tenu à reconnaître "les souffrances qui ont été causées par ce mouvement-là dans tous les sens et dans tous les camps". "En tous cas, je ne considère pas qu'il s'agisse de crime contre l'humanité", a-t-il conclu.