Suite à la signature d'un accord entre la France et les Comores, Moroni a repris l'accueil sur son sol de ses ressortissants en situation irrégulière expulsés de l'île française de Mayotte.
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Les Comores ont repris l'accueil sur leur sol de leurs ressortissants en situation irrégulière expulsés de l'île française voisine de Mayotte après la signature d'un récent accord entre les deux pays sur l'immigration.
Depuis mars dernier, Moroni refusait de réadmettre ses citoyens en situation irrégulière, considérant que Mayotte est une île comorienne. En rétorsion, Paris avait gelé la délivrance de visas pour tous les Comoriens désirant se rendre en France.
Les deux gouvernements ont signé en novembre un accord destiné, entre autres, "à faciliter des migrations légales et maîtrisées" entre leurs deux territoires.
"Les personnes expulsées arrivent normalement, elles arrivent régulièrement depuis novembre", a affirmé un agent de la capitainerie de Mutsamudu, capitale d'Anjouan, l'île comorienne la plus proche de Mayotte. "Mayotte nous communique à chaque fois la liste des personnes refoulées", a-t-il ajouté.
Un responsable du ministère des Affaires étrangères a toutefois démenti tout changement de position. "L'interdiction n'est pas levée (...) les Comoriens sont chez eux sur les quatre îles", a-t-il fait savoir. "Aucun Comorien ne peut être extradé ou expulsé de son pays".
Selon le préfet, la population étrangère représente près de 42% de la population totale et plus de la moitié de cette population étrangère est en situation irrégulière.
Les Comores, archipel de l'océan Indien composé de quatre îles (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte), ont proclamé leur indépendance
de Paris en 1975 mais Mayotte a décidé de rester dans le giron de la France.
Moroni revendique depuis la souveraineté sur ce territoire, malgré plusieurs résolutions des Nations unies.
Depuis mars dernier, Moroni refusait de réadmettre ses citoyens en situation irrégulière, considérant que Mayotte est une île comorienne. En rétorsion, Paris avait gelé la délivrance de visas pour tous les Comoriens désirant se rendre en France.
Les deux gouvernements ont signé en novembre un accord destiné, entre autres, "à faciliter des migrations légales et maîtrisées" entre leurs deux territoires.
"Les personnes expulsées arrivent normalement, elles arrivent régulièrement depuis novembre", a affirmé un agent de la capitainerie de Mutsamudu, capitale d'Anjouan, l'île comorienne la plus proche de Mayotte. "Mayotte nous communique à chaque fois la liste des personnes refoulées", a-t-il ajouté.
1.239 Comoriens refoulés en novembre
Selon les chiffres de la capitainerie, un total de 1.239 Comoriens en situation irrégulière ont été refoulés de Mayotte vers Anjouan au seul mois de novembre. "On nous a dit de les laisser débarquer", a confirmé un gendarme qui a requis l'anonymat.Un responsable du ministère des Affaires étrangères a toutefois démenti tout changement de position. "L'interdiction n'est pas levée (...) les Comoriens sont chez eux sur les quatre îles", a-t-il fait savoir. "Aucun Comorien ne peut être extradé ou expulsé de son pays".
42% de la population est étrangère
Mayotte, le 101e département français, subit une forte pression migratoire des Comores. Chaque année, Mayotte effectue en moyenne entre 18.000 et 22.000 reconduites à la frontière.Selon le préfet, la population étrangère représente près de 42% de la population totale et plus de la moitié de cette population étrangère est en situation irrégulière.
Les Comores, archipel de l'océan Indien composé de quatre îles (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte), ont proclamé leur indépendance
de Paris en 1975 mais Mayotte a décidé de rester dans le giron de la France.
Moroni revendique depuis la souveraineté sur ce territoire, malgré plusieurs résolutions des Nations unies.