Avec le temps, le martiniquais Laurent Chambertin est devenu un expert de la pensée positive. L’ex-capitaine de l’équipe de France de volley vit donc sereinement le confinement imposé dans tout le pays. Mais il ne garantit pas le même discours dans quatre ou cinq semaines.
Il l’avoue d’entrée. Il est chanceux. Laurent Chambertin aurait pu se retrouver confiné à Paris où il vit une partie de l’année. Béton. Isolement. Climat anxiogène. Le Martiniquais a préféré se replier à la campagne, son deuxième lieu de résidence. Dans une maison en bordure de forêt. Au calme. "Le plus incroyable, c’est le silence", reconnaît-il. "Ça me nourrit. Ici, j’entends de nouveau les bruits de la nature, les animaux, les branches qui craquent… C’est top !"
Laurent Chambertin voit dans ce confinement inédit, l’occasion de se recentrer sur soi. Comme une chance rare. L’ex-volleyeur respecte les consignes à la lettre et ne sort quotidiennement que pour faire des courses ou de la marche près de son domicile. Pour l’instant, il est très heureux de son sort :
À 53 ans, le Martiniquais commence à cumuler une certaine expérience dans ses nouvelles fonctions. Au cours de ses échanges avec ces managers en quête de soutien, il a noté deux types de réaction face au confinement : "Il y a le dirigeant qui a du mal à s’adapter. Son rythme professionnel se trouve chamboulé. Il est stressé. Et puis à l’opposé, il y a le manager qui éprouve une sensation de liberté retrouvée. Il se sent plus tranquille. Avec une pression en moins. Dans les deux cas, mon job consiste à leur faire exprimer leurs émotions".
N’oublions pas que Laurent Chambertin porte une double casquette : coach en entreprise et préparateur mental dans le domaine sportif. Le sport, ça le connaît un peu. Plus de vingt ans dans volley professionnel. Un brassard de capitaine de l’équipe de France. Un vécu qui a séduit le groupe olympique tricolore de boxe amateur. Le Martiniquais était avec eux lors du TQO (Tournoi de Qualification Olympique) de Londres, il y a deux semaines. Un tournoi interrompu. Dix jours à peine avant que les Jeux Olympiques de Tokyo ne soient reportés d’un an. "C’était la meilleure des décisions", déclare-t-il. "On ne pouvait pas jouer avec le feu. Mais tout le mouvement sportif est impacté. Ça va rabattre les cartes".
De là à dire que les préparateurs mentaux vont avoir du boulot, il n’y a qu’un pas. Et Laurent Chambertin le franchit volontiers : "Reporter une préparation d’un an, ce n’est pas simple. Ça a même tout du piège. Vous imaginez si l’athlète a déjà son billet pour les JO ? Il fait quoi ? Il se motive comment ? C’est un coup à déprimer".
L’optimiste Laurent Chambertin est convaincu que ce drame sanitaire peut permettre l’avènement d’une société nouvelle. "Le premier signe visible, lâche-t-il, c’est la solidarité que cette lutte contre le coronavirus a déclenchée. Certains ont découvert le sens du collectif. Tant mieux. Quand cette pandémie mondiale sera terminée, je pense vraiment que l’humain va revenir au centre. La seule question est de savoir si ce sera durable…"
Laurent Chambertin voit dans ce confinement inédit, l’occasion de se recentrer sur soi. Comme une chance rare. L’ex-volleyeur respecte les consignes à la lettre et ne sort quotidiennement que pour faire des courses ou de la marche près de son domicile. Pour l’instant, il est très heureux de son sort :
C’est encore tout récent. Je n’éprouve pas de sentiment d’enfermement. Surtout ici. Ça me permet de me demander quels sont mes vrais besoins. Mais je suis comme tout le monde. J’appréhende les quatre ou cinq semaines qui viennent. Serai-je aussi détendu ? C’est un vrai challenge.
Le coach en entreprise est passé au télétravail
Comme des millions de Français, Laurent Chambertin a dû adapter son activité professionnelle. Le coach en entreprise qu’il est devenu, ne peut plus se déplacer. Alors une seule solution : le télétravail. Vive la visioconférence. Une pratique délicate dans le domaine du coaching, un échange souvent intime avec une personne ou un groupe. Laurent n’a pu maintenir que ses travaux individuels avec des dirigeants d’entreprise : "Ça peut paraître fou mais cette période nous fait gagner du temps. Comme si elle nous permettait d’aller à l’essentiel".À 53 ans, le Martiniquais commence à cumuler une certaine expérience dans ses nouvelles fonctions. Au cours de ses échanges avec ces managers en quête de soutien, il a noté deux types de réaction face au confinement : "Il y a le dirigeant qui a du mal à s’adapter. Son rythme professionnel se trouve chamboulé. Il est stressé. Et puis à l’opposé, il y a le manager qui éprouve une sensation de liberté retrouvée. Il se sent plus tranquille. Avec une pression en moins. Dans les deux cas, mon job consiste à leur faire exprimer leurs émotions".
JO reportés. Sportifs confinés. Gamberge assurée
N’oublions pas que Laurent Chambertin porte une double casquette : coach en entreprise et préparateur mental dans le domaine sportif. Le sport, ça le connaît un peu. Plus de vingt ans dans volley professionnel. Un brassard de capitaine de l’équipe de France. Un vécu qui a séduit le groupe olympique tricolore de boxe amateur. Le Martiniquais était avec eux lors du TQO (Tournoi de Qualification Olympique) de Londres, il y a deux semaines. Un tournoi interrompu. Dix jours à peine avant que les Jeux Olympiques de Tokyo ne soient reportés d’un an. "C’était la meilleure des décisions", déclare-t-il. "On ne pouvait pas jouer avec le feu. Mais tout le mouvement sportif est impacté. Ça va rabattre les cartes".De là à dire que les préparateurs mentaux vont avoir du boulot, il n’y a qu’un pas. Et Laurent Chambertin le franchit volontiers : "Reporter une préparation d’un an, ce n’est pas simple. Ça a même tout du piège. Vous imaginez si l’athlète a déjà son billet pour les JO ? Il fait quoi ? Il se motive comment ? C’est un coup à déprimer".